Marc Sarreau a pris la neuvième place du Grand Prix d‘Isbergues marqué par l’échappée de cinq coureurs qui a permis au jeune Cosnefroy (ag2r-La Mondiale) de l’emporter. Bien que déterminée à favoriser un sprint massif, l’équipe FDJ a loupé son coup mais Yvon Madiot admet avoir commis une erreur d’appréciation.
« Oui, dit-il, l’échappée est allée au bout et il n’y a donc pas eu un sprint massif mais j’ai bien peur que ce soit de ma faute. J’ai trop attendu pour faire rouler ! »
L’échappée composée de Cosnefroy, Boucher (Pauwels-Vastgoedservice), Riou (Fortuneo-Oscaro), Baldo et Gouault (HP BTP-Auber) a pris les devants après 15 kilomètres. L’écart a atteint 5 minutes vingt bornes plus loin et l’équipe FDJ a engagé la poursuite avec Cofidis au 50e kilomètre. A 70 bornes de l’arrivée, les cinq hommes de tête n’avaient plus que 1’40’’ d’avance et leur compte semblait bon.
« J’ai trop compté sur les autres. J’ai trop attendu » Y.Madiot
« L’équipe Cofidis était en ligne, poursuit Yvon, et nous nous sommes relevés pout faire en sorte de travailler un maximum pour que dans le final il y ait moins d’équipiers autour de Bouhanni qui était le sprinteur numéro 1. A l’oreillette, Jacopo Guarnieri m’a dit que Thibaut Pinot avait roulé plus de 100 bornes et m’a demandé quoi faire ? J’ai dit ‘’on attend’’.
En fait, les Cofidis étaient à fond et ils ont tous pété. On s’est donc mis à rouler à 30 kilomètres de l’arrivée mais l’écart était repassé au-dessus de deux minutes. J’y suis allé trop tard. Parfois les coureurs font des conneries et on le leur dit, là c’est moi ! J’ai trop compté sur les autres. J’ai trop attendu. Bon, je dois dire que les échappés ont fait un numéro. On roulait à 60 km/h, on ne reprenait rien !
« Tous les coureurs de l’équipe FDJ ont roulé, même Jacopo Guarnieri y est allé. Dans le final, Cosnefroy a attaqué avec Gouault et on a fini sur les talons du reste de l’échappée. Marc Sarreau a lancé de loin mais ce n’est pas passé… »
L’équipe FDJ va vivre une semaine sans course, le moment de préparer les prochaines compétitions, Tour de Vendée, Paris-Bourges et Paris-Tours pour les uns, des courses en Italie pour les autres.
Par Gilles Le Roc’h
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