Un sprint massif le premier jour, gagné par Sagan (Bora-Hansgrohe), un chrono court et dangereux le deuxième, revenu à Küng (BMC), le Binckbank Tour, nouvelle appellation de l’Eneco Tour, est lancé. L’équipe FDJ, en reprise, a pris ses marques.
« Dans la première étape, explique Frédéric Guesdon, il y a eu une échappée de quatre coureurs dès le départ qui n’a pas compté plus de 2’30’’ d’avance. Ils ont été repris à 5 kilomètres de l’arrivée. Il y a eu un sprint gagné par Sagan mais auparavant il n’y avait pas eu de course, tout le monde était frais. De plus, toutes les équipes engagées ont un sprinteur et l’approche de la ligne d’arrivée a été brouillonne. Dans le final, il y avait un rond-point à 1,5 kilomètres de l’arrivée, un autre à 600 mètres et le peloton est resté compact. Tout le monde pouvait le faire ! »
Dans cette course de reprise pour Arnaud Démare et ses équipiers, ce sprint n’a pas été simple mais tous s’y attendaient.
« Nous avons les moyens de bien faire ! »
« Arnaud n’est pas à 100%, l’équipe non plus. Au top, ce n’est déjà pas évident de se trouver et pour nous c’était la rentrée des classes. On va progresser et avec Mickael Delage, Jacopo Guarnieri et Marc Sarreau, en plus de Matthieu Ladagnous qui sait emmener un sprint, nous avons les moyens de bien faire ! »
Mardi, les coureurs avaient à négocier un contre la montre individuel tout plat de 9 kilomètres avant un transfert en bus de 280 kilomètres. Le Trèfle n’avait pas les hommes pour jouer la victoire.
« Et c’était assez dangereux, il y a eu beaucoup de chutes, disait Martial Gayant après la victoire de Küng (BMC). Les gars n’ont pas pris de risques et ils ont eu raison. »
Ce sera une toute autre affaire mercredi avec la troisième étape disputée entre Blankenberge et Ardooie où un sprint massif est annoncé.
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