Le Tour de France s’achève mais pour l’équipe FDJ préparant des échéances de fin de saison et notamment le Tour d’Espagne, la compétition a repris samedi dans le Tour de Wallonie. La première étape samedi a été un véritable casse-tête pour Jussi Veikkanen et ses hommes qui y ont perdu toute chance d’un bon classement général. Dans la deuxième, les hommes du Trèfle se sont bien repris.
« Samedi, dit Jussi, ce fut une vraie galère ! En fin d’étape on a eu quatre crevaisons, une roue cassée, une chaine cassée et Cédric Pineau a abandonné en raison de douleurs à une cuisse. Il passera des examens mercredi pour comprendre. Nous étions sur le parcours de la Flèche Wallonne, avec les côtes de Ben Ahin et Bohisseau, il y avait avec des cassures… Ce n’était pas possible de dépanner ! »
La victoire était revenue à Marchin au jeune Benjamin Thomas (Armée de Terre) qui avait attaqué dans les derniers kilomètres.
Dimanche la deuxième étape a été très convoitée en direction de Seraing et comme le dit le directeur sportif de l’équipe FDJ, ses hommes n’ont pas ménagé leur peine.
« On ne baisse pas les bras, on peut vraiment gagner une étape… » J.Veikkanen
« Après le départ, explique-t-il, la bagarre a duré une heure et demi. Il y a eu un premier groupe de 10 coureurs avec Arnaud Courteille et Odd Eiking, dans un deuxième groupe il y avait 22 coureurs avec Matthieu Ladagnous, Johan Le Bon et Léo Vincent. Ça s’est fait à la pédale. Finalement, ça manquait de Belges, de Roompot et de Topsport. Il y a eu regroupement et de nouveau une bagarre avant qu’un groupe de 5 coureurs ne forment l’échappée du jour. Là, il y avait Anthony Roux que je voulais conserver pour le sprint mais qui a bien joué le coup, Géniez (ag2r-La Mondiale), Campenaerts (LottoNL-Jumbo), Norman Hansen (Aqua Blue Sport) et Turgis (Cofidis).
Les équipes Armée de Terre et BMC n’ont pas laissé plus de 3 minutes d’avance. Anthony a été le dernier repris, à 10 kilomètres de l’arrivée et au pied de la dernière côte. Un groupe s’est alors formé avec Odd Eiking qui marche bien mais pour finir c’était un sprint kamikaze, une arrivée après la descente vers le bord de la Meuse et c’est le Belge De Buyst (Lotto-Soudal) qui a gagné. Demain la troisième étape se déroule près de la frontière du Luxembourg avec une arrivée Houffalize. Il y a deux fois la côte de Saint-Roch où la ligne d’arrivée est tracée. On ne baisse pas les bras, on peut vraiment gagner une étape… »
Par Gilles Le Roc’h
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