La méteo n’est jamais vraiment clémente en Suisse au moment du Tour de Romandie mais cette année, elle est rosse. Après avoir compliqué le déroulement du prologue mardi à la Chaux-de-Fonds, elle a contraint les organisateurs à couper d’un tiers la première étape. Sur les 100 kilomètres du jour, Thibaut Pinot et ses équipiers ont vécu une journée RAS.
« Il y avait de la neige au départ, explique Yvon Madiot, et la décision de prendre le départ au-delà du col de Etroit était justifiée. Il semble que le matin, la descente du col était verglacée, on l’a donc évitée… »
La course a forcément été nerveuse et rapide avec un homme seul en éclaireur, le Belge Sander Armée, repris dans le final par le peloton réglé par l’Allemand Kittel (Etixx-Quick Step).
« Dans le final, poursuit Yvon, Il y avait de bonnes petites bosses qui faisaient bien mal aux pattes. Les gars sont restés vigilants et pour éviter une cassure, n’ont pas quitté les première places. Pendant 80 kilomètres, Kenny Elissonde a travaillé sur le plat avec son leader dans son sillage et finalement, même si Thibaut n’aime pas bien ce type d’étapes, tout s’est bien passé. Maintenant, vivement demain… »
Jeudi, ce sera la première des deux arrivées au sommet, à Morgins. Il y aura d’abord une belle ascension après 80 kilomètres et puis une longue portion plate dans la région de Montreux.
« Cela se termine avec une bosse en deux paliers de cinq kilomètres, séparés par une descente de trois kilomètres, explique le directeur sportif de l’équipe FDJ. Thibaut et ses équipiers connaissent le parcours par cœur, ils l’ont reconnu. On va passer par le village où vit la famille de Steve Morabito, il connaît les moindres mètres de cette étape… »
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