Sans avoir le label World Tour, la classique italienne ‘’les Trois Vallées Varésines’’ est une très belle épreuve qui réussit bien à l’équipe FDJ. Après la septième place de Kenny Elissonde en 2015, Sébastien Reichenbach, Kenny et Anthony Roux sont restés au contact des costauds réglés au sprint par le très bon Sonny Colbrelli (Bardiani-CSF).
« Le bilan est vraiment bon et pour les huit coureurs, dit un enthousiaste Martial Gayant. Il y a eu de l’inspiration dans le contenu. Ils ont fait la course à l’avant, n’ont jamais subi et quand les hostilités ont commencé, les deux Jérémy, Roy et Maison, ont été les détonateurs. »
Cette course est bien plus qu’une préparation au Tour de Lombardie et pour les coureurs italiens, il est important de figurer les Trois Vallées Varésines au palmarès.
« Le niveau était relevé, comme dans le Tour d’Emilie, poursuit Martial. Sebastien, douzième, a fini dans le premier groupe, Kenny, quatorzième, est à 3 secondes. On était dedans. Le résultat n’est pas à la hauteur de ce qu’on a fait mais je note qu’en cette fin de saison, mes huit coureurs ont du potentiel. C’est un plus avant la Lombardie, ça nous apporte de la sérénité.
Anthony Roux a terminé à 19 secondes mais seulement en raison de son placement, problème un peu récurrent pour lui… De ce côté, Sébastien a bien progressé. Avant le dernier tour, je leur ai dit qu’ils devaient être placés avant la dernière cuvette parce que ça allait monter au taquet jusqu’en haut. Je note qu’ils ont terminé dans le groupe avec Ulissi (Lampre-Merida), Uran (Cannondale-Drapac), Aru (Astana) ou Gilbert (BMC). Enfin, concernant nos deux jeunes, j’ai noté le très bon comportement de Christian Eiking et Jérémy Maison. Ils sont en apprentissage mais ils sont demandeurs de conseils et tentent d’apporter le meilleur d’eux-mêmes. Le directeur sportif et leurs équipiers sont satisfaits de leur travail. »
Demain, l’équipe FDJ fait l’impasse sur Milan-Turin afin de se consacrer à la reconnaissance d’une bonne partie du Tour de Lombardie. Martial et ses hommes dorment près de Bergame et couvriront le parcours depuis le Passo di Valcava, principale difficulté de la classique italienne jusqu’à Bergame. Soit 4 heures de vélo. « Ensuite, on aura 48 heures pour bien se reposer et avoir la tête à cette belle course que Thibaut Pinot avait fini à la troisième place l’an dernier. »
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