Trois semaines et 3300 kilomètres plus tard, le Tour d’Italie 2024 est arrivé à son terme dimanche dans les rues de Rome, à deux pas du Colisée. L’Équipe cycliste Groupama-FDJ a pour la dernière fois tenté de s’organiser autour de son Néo-Zélandais Laurence Pithie, mais celui-ci n’a pas bénéficié d’un placement suffisant pour livrer bataille aux avant-postes dans le sprint. Il a de fait obtenu la treizième place et l’Équipe a donc achevé cette édition avec trois top-10.
Au lendemain de l’ultime étape de montagne en Vénétie, le peloton avait rendez-vous dans la capitale romaine en milieu d’après-midi, dimanche, pour y disputer les 125 derniers kilomètres du Tour d’Italie. « Disputer » s’est avéré tout relatif lors des cinquante premières bornes, propices aux divers clichés et coupes de champagne. La course ne s’est donc lancée qu’à l’arrivée sur le circuit final et quatre coureurs ont dès lors animé les débats : Alex Baudin, Ewen Costiou, Mikkel Honoré et Martin Marcellusi. Le peloton n’a pris aucun risque et a finalement fait rentrer tout le monde dans le rang peu avant le dernier tour, d’environ dix kilomètres. « On avait tout misé sur le sprint, assurait Frédéric Guesdon. Comme à chaque fois depuis le départ du Giro, dès qu’il y avait une occasion de faire un résultat au sprint, on mettait tout sur Laurence. Malheureusement, on a un peu été débordés, ce qui est un peu à l’image de notre Giro. Les gars ont pourtant essayé, bien travaillé, mais on est tombés sur plus forts que nous à chaque fois ». Dimanche, l’Équipe cycliste Groupama-FDJ a bel et bien pris les commandes du peloton dans les cinq dernières bornes, mais Laurence Pithie n’a pu demeurer dans les dix premières positions avant le dernier kilomètre technique. Il a ainsi sprinté en second rideau, et obtenu la treizième place.
« Le groupe était là pour apprendre également », Frédéric Guesdon
C’est donc sans victoire ni podium d’étape que l’Équipe cycliste Groupama-FDJ, dont la moyenne d’âge était d’environ vingt-cinq ans sur ce premier Grand Tour, a quitté les routes italiennes dimanche soir. « Du point de vue des résultats, ce n’est pas un très bon bilan, confesse Frédéric. On était venus avec l’intention de faire beaucoup mieux. Au bout du compte, on repart avec deux quatrièmes places et une huitième place. Il faut ceci dit rappeler qu’il s’agissait d’un groupe plutôt jeune et que nous n’avions pas de grimpeurs, ce qui nous privait d’emblée de plusieurs étapes. On ne pouvait jouer que sur les étapes de sprint, mais Laurence n’était pas à 100% dès le départ et il y avait déjà 3-4 chances en première semaine. Cela ne nous a pas avantagé. Quand tu n’es pas à 100% sur ce genre de course, ça abaisse fortement tes chances. Le groupe était aussi là pour apprendre et il y a quand même quelques satisfactions, avec Enzo, le fait qu’on termine à sept, et les mecs ont donné leur maximum durant ces trois semaines ».
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