La Coupe de France FDJ était de nouveau à l’affiche ce samedi, toujours en Bretagne, à l’occasion du 36ème Tour du Finistère. Après une dernière heure de course particulièrement dynamique, l’Équipe cycliste Groupama-FDJ est parvenue à tout faire rentrer dans l’ordre à l’approche de l’arrivée en côte à Quimper. Malheureusement, Jake Stewart n’avait pas les jambes de la semaine passée pour conclure le travail. Revanche dès demain sur les routes des Boucles de l’Aulne à Châteaulin.
Autour de l’expérimenté Matthieu Ladagnous, c’est un groupe très jeune qui était aligné ce samedi sur le Tour du Finistère pour défendre les couleurs de l’Équipe cycliste Groupama-FDJ. Joe Pidcock et Lorenzo Germani étaient pour l’occasion promus depuis la Conti, Lewis Askey et Lars van den Berg opéraient leur retour à la compétition, alors que la paire Jake Stewart-Fabian Lienhard était reformée en direction de Quimper. Dans un premier temps, c’est un scénario classique qui s’est installé avec l’échappée de Tony Hurel (St-Michel-Auber 93), Thomas Denis (Go Sport-Roubaix Lille Métropole), Peio Goikoetxea (Euskaltel-Euskadi), Guillaume Dauschy (Premier Tech U23 Cycling Project) et Louis Richard (Team U Nantes Atlantique). Une échappée qui a compté jusqu’à cinq minutes mais qui a été reprise avant même l’entrée sur le circuit final, à effectuer quatre fois. « Il y a alors eu des attaques, et on a été présents dans le premier tour avec Lorenzo, Jake, et Lars notamment, indiquait Frédéric Guesdon. On s’est par la suite fait contrer, on n’avait malheureusement plus personne devant, les principales équipes étaient représentées, et on a donc dû rouler ». À trois tours du but, un groupe d’une demi-douzaine d’unités s’est constitué en tête, forçant la Groupama-FDJ à réagir. Joe Pidcock, Lewis Askey, Lars van den Berg, Lorenzo Germani et Matthieu Ladagnous se sont donc succédé en tête de paquet pour neutraliser cette dangereuse tentative. « On est rentré à l’amorce du dernier tour, et ensuite c’était tout pour Jake », ajoutait Frédéric.
« On a réussi à exister », Frédéric Guesdon
Le Britannique a lui-même accompagné une petite offensive dans la dernière boucle mais un petit peloton d’une soixantaine d’hommes s’est finalement présenté au pied de la côte finale (1km à 5,2%) pour se jouer la victoire. « Les gars ont fait leur boulot, car le but était que Jake arrive pour le sprint, assurait Frédéric. On y était parvenu car tout était groupé au pied de la dernière bosse. Malheureusement, Jake n’avait pas de bonnes jambes. Il était bien placé, tout le monde l’avait bien aidé, mais c’est physiquement qu’il a plié aujourd’hui ». Le Britannique a été contraint de rétrograder relativement tôt dans le dernier kilomètre et n’a de fait pu accrocher une place notable pour l’équipe sur la ligne, où Julien Simon a célébré son deuxième succès en une semaine. « Lars et Lewis étaient en reprise, Fabian n’avait pas couru le week-end dernier, on avait les deux petits jeunes de la Conti, c’était donc assez particulier, argumentait Frédéric. Malgré tout cela, on a réussi à exister. Lars n’avait couru que Paris-Camembert depuis le Tour d’Algarve. Lewis revenait après sa blessure sur Paris-Roubaix. Les deux ont fait leur boulot, tout comme les deux de la Conti, qui ont bien tenu. On a été présents. On a simplement commis une erreur qui nous a coûté cher, et notre sprinteur n’était pas au top aujourd’hui, ce qui nous relègue très loin au classement. Même sur ce genre de course, il faut courir à la perfection et être au top physiquement si on veut jouer devant ». Dimanche, non loin de là, à Châteaulin, ce même groupe tentera de prendre sa revanche sur les Boucles de l’Aulne. « Le but sera d’aller de l’avant et répondre présent quand ça va bagarrer, concluait Frédéric. Il faudra saisir les ouvertures ».
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