L’équipe Groupama-FDJ a abordé la deuxième étape du Tour de Wallonie avec enthousiasme et si elle a fait preuve d’un état d’esprit remarquable tout au long de la journée, trop de malchance a eu raison des performances de ses deux coureurs protégés Anthony Roux et Valentin Madouas.
« L’étape nous convenait bien, explique Sébastien Joly. Elle était plus difficile que la première avec huit côtes au total dont deux fois l’ascension de la Citadelle de Namur. C’était une mini classique ardennaise en quelque sorte… Il y avait pas mal de vent et nous avions défini un plan qui a été respecté à la lettre. Anthony Roux et Valentin étaient protégés, de même que Romain Seigle qui devait leur prêter main forte dans le final. Je dois dire que Davide Cimolaï, William Bonnet, Bruno Armirail et Daniel Hoelgaard ont fait un gros boulot pour eux dans la première partie de l’étape. »
« L’équipe a bien bossé. » S.Joly
« Vraiment, poursuit le directeur sportif de l’équipe Groupama-FDJ, l’équipe a bien bossé. Elle est bien dans la course, un peu comme hier dans la première étape quand il y a eu des coups de bordures. Sur la fin c’était dur, Tim Wellens (Lotto-Soudal) a fait rouler ses équipiers et il est sorti du peloton avec des coureurs de Quick Step Floors avant la Citadelle de Namur. Valentin a été vigilant mais il a été enfermé dans le premier virage. Il arrive dans le deuxième groupe, juste derrière. De nouveau Anthony a été victime d’une crevaison au pied de la Citadelle de Namur et ne pouvait rien espérer. Wellens l’a emporté. Nous n’avons pas obtenu un résultat significatif mais l’état d’esprit de l’équipe est le bon ! »
Du coup Sébastien Joly et ses hommes attendent avec impatience la troisième étape, lundi. Le final sera à leur convenance avec une côte longue de 8,9 kilomètres avant l’arrivée à La Roche en Ardennes.
Par Gilles Le Roc’h
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