Certes Nacer Bouhanni a été dominé dans le premier sprint massif du Giro par Marcel Kittel (Giant-Shimano) mais à l’arrivée, lui et ses équipiers étaient très heureux du travail fourni durant cette longue étape.
« Je vire deuxième au dernier virage, dans la roue d’un coureur d’Orica-Greenedge qui s’est retourné et a coupé son effort, raconte Nacer. J’ai dû lancer à 300 mètres de la ligne d’arrivée, c’était loin. Et avec Kittel dans la roue. J’ai un peu coincé à 50 mètres de la ligne et il m’a débordé mais je finis deuxième quand même, c’est très encourageant. Et ce d’autant plus que j’ai été victime d’une crevaison à 35 kilomètres de l’arrivée nous obligeant à un premier gros effort parce que ça roulait vite.
Je suis content parce que tout le monde a apporté sa pierre à l’édifice. Arnaud Courteille et Jussi Veikkanen nous ont protégés du vent toute la journée tandis que Francis Mourey et Alexandre Géniez ont été concernés, près de nous. Johan Le Bon et Murilo Fischer, qui retrouve une très bonne condition, ont été déterminants. On a perdu Laurent Pichon dans le final mais je ne me fais pas de bile, il sera là les prochains jours. Enfin Sébastien Chavanel a réussi à très bien me placer. Le Tour d’Italie est bien parti pour nous ! »
Dimanche, pour cette ultime étape en Irlande, un sprint massif est encore programmé et rien ne serait plus beau, pour Nacer que de l’emporter, le jour ou son jeune frère Rayane a de grandes chances de s’imposer dans la Course de la Paix juniors dont il a pris le maillot de leader ce samedi.
Ah oui ! Ce serait beau !
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