L’ancien coureur Angel Casero a eu la main lourde pour écrire le programme de ce Tour de la Communauté de Valence. Après un contre la montre par équipes de 38 kilomètres, il a proposé ce samedi une arrivée au sommet des Camins de Penyagolosa que les coureurs avaient découverte dans la dernière Vuelta. L’intouchable Nairo Quintana (Movistar) s’est imposé et a fait un pas de géant vers la victoire finale. Tobias Ludvigsson, sur une pente trop raide pour lui, a pris la quinzième place juste devant Sébastien Reichenbach et est remonté à la douzième place du classement général.
« Avec 4.000 mètres de dénivelé, explique Thierry Bricaud, cette étape était difficile et s’achevait donc par cette rampe vraiment raide. Mes gars ont de nouveau délivré une bonne performance collective. Au pied de la dernière difficulté, il y avait quarante coureurs dans le peloton dont quatre de l’équipe FDJ. Tobias est en forme et a fait une belle place sur un terrain qui ne lui était pas favorable. Il finit avec Seb Reichenbach qui, sans sa gamelle du deuxième jour, aurait fait top 10 sans problème. Dans ce groupe, il y avait aussi Steve Morabito et Benoît Vaugrenard qui vieillit bien. Lui, au stage de Calpe, n’était pas impérial mais avec un dossard dans le dos, il est là, efficace et fiable. Un parfait capitaine de route… Il aurait dû y avoir Rudy Molard mais il a été victime d’une crevaison au mauvais moment. »
A mi-étape, Thibaut Pinot, toujours en phase de convalescence a été pris dans une cassure, il a fini l’étape dans le grupetto en compagnie de deux de ses équipiers.
« Il était mieux mais après l’ascension d’un col de première catégorie, précise Thierry, il y avait une longue descente avec une chaussée mouillée et de la neige sur les bas-côtés. Il y a eu des cassures mais ce n’est pas grave. Il va terminer cette course et va pouvoir aller de l’avant. Globalement, et avant la dernière étape qui devrait se jouer au sprint, les huit coureurs qui effectuaient leur rentrée ici ont été bons, collectivement notamment. Les gars sont dans le coup ! »
Par Gilles Le Roc’h
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