Il n’y avait rien à faire contre Tony Gallopin (ag2r-La Mondiale), vainqueur du contre la montre et du classement général de l’Etoile de Bessèges mais l’équipe FDJ aura décidément laissé une impression magnifique dans cette épreuve. Après les deux victoires d’étapes de Marc Sarreau, elle a placé ses six coureurs dans les vingt premiers de la dernière étape et cinq des siens dans le même top 20 du classement général.
A moins d’une demi-heure de la fin de ce chrono, le tableau d’affichage était assez formidable puisque Léo Vincent, Jérémy Roy, Benjamin Thomas et Valentin Madouas occupaient les quatre premières places. Il traduisait surtout la parfaite implication des coureurs de l’équipe FDJ.
« Je suis vraiment très content des garçons, j’ai pris beaucoup de plaisir cette semaine » T. Bricaud
« Nous réussissons un beau tir groupé, se félicite Thierry Bricaud, et si Bruno Armirail prend la vingtième place de l’étape ce n’est pas comme s’il s’était économisé les quatre étapes précédentes en pensant à ce chrono ! Il reflète l’état d’esprit du groupe. Je suis vraiment très content des garçons, j’ai pris beaucoup de plaisir cette semaine. Ils s’investissent sans cesse. Bien sûr, il y a des petites lacunes mais il ne peuvent pas être tip-top tout le temps, ils sont très jeunes. Travailler avec eux, c’est vraiment formidable. »
En témoigne notamment Léo Vincent dont Thierry rappelle qu’il avait « réussi des petits trucs en World Tour au cours de sa première année professionnelle qui étaient passées inaperçues » mais qui valide aujourd’hui sa progression en étant très actif tout au long de la semaine qu’il termine en prenant la huitième place du chrono.
Pour sa part, Marc Sarreau, désavantagé par la côte de l’Hermitage longue de deux kilomètres, a réussi un très bon contre la montre.
« Franchement, dit-il, je pense que lâcher 50 secondes à Tony Gallopin qui a relégué le deuxième à 20 secondes, ce n’est pas si mal. Au cours de cette semaine, j’ai fait voir que j’ai progressé, que j’ai su gérer la pression pour gagner deux étapes. C’est de bon augure pour la suite. »
Par Gilles Le Roc’h
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