Le Tour de France s’est offert son premier vainqueur d’étape français avec Alexis Vuillermoz (ag2r-La Mondiale) qui a gagné en champion sur la rude pente de Mûr-de-Bretagne. Dans un exercice de puncheur où il n’excelle pas, Thibaut Pinot a perdu quelques secondes après s’être bien accroché mais il a le moral. Les cimes pyrénéennes sont en vue !
« Je n’ai pas accroché le groupe des costauds jusqu’en haut, dit-il, mais ce n’est pas une déception. Je savais ne pas avoir les bonnes sensations pour être au top et je sais aussi que ça ne revient pas du jour au lendemain. J’ai une bronchite, depuis ma chute sur la route d’Amiens, j’ai un peu mal au genou et je pédale de travers. Il y a de petits trucs qui m’empêchent d’être à 100%, dans le Tour quand tu es à 90%, ce n’est pas assez ! Une côte comme Mûr-de-Bretagne n’est pas ce que je préfère mais je sais aussi qu’à mon niveau, je ne dois pas perdre 25 secondes »
Ces deux dernières étapes ont marqué une nette envie du peloton de récupérer après cinq premières journées très intenses. Selon Yvon Madiot, ça a permis à ses coureurs, victimes de chutes, de récupérer un peu. Notamment Jérémy Roy qui a accompagné un contre en fin d’étape ou à Steve Morabito qui ne se plaint plus de l’épaule. Cela devrait permettre aux coureurs du Trèfle de réussir un bon contre la montre par équipes dimanche entre Vannes et Plumelec.
« Demain, assure le régional Benoît Vaugrenard, nous voulons vraiment faire un beau chrono. On est une équipe homogène, pas la plus forte sur le papier certes mais qui fonctionne bien. On va essayer de se faire plaisir avec quand même une petite dose de pression. J’ai confiance, cet hiver, nous avons beaucoup préparé cet exercice. Pour ma part, j’ai fait cette saison des courses où il y en avait… Et je connais par coeur ces routes, j’y habite. Je serai là pour donner des infos aux autres d’autant plus que nous sommes quelques uns à avoir bien repéré le parcours la veille du Grand Prix de Plumelec ».
L’équipe FDJ s’élancera à 15h15 puis sera l’une des premières à décoller pour rejoindre Tarbes. C’est un peu de temps de récupération qui sera gagné. Thibaut y voit de jolies perspectives.
« Enfin la montagne, dit-il, ce sont les cols qui me conviennent le mieux et j’ai donc encore deux jours pour récupérer. »
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