Thibaut Pinot et ses équipiers sont entrés dans la phase finale de leur préparation au Tour d’Italie. Le leader de l’équipe Groupama-FDJ a pris la quatrième place de la première étape du Tour des Alpes gagnée par le Basque Bilbao (Astana). Un résultat qui ne le satisfaisait pas totalement.
La volonté de contrôler la course.
« Ce matin, explique Jussi Veikkanen, on s’était dit qu’on ne prendrait pas l’échappée pour ensuite contrôler la course, même s’il y a ici de grandes équipes face à nous. L’idéal était de basculer au sommet de la dernière difficulté dans un groupe d’une vingtaine d’hommes avec Sébastien Reichenbach, Thibaut Pinot et Steve Morabito, pour favoriser le sprint de son leader. Sur la route, tout s’est passé comme prévu jusqu’au pied de la dernière ascension qui était assez longue et plus difficile dans sa deuxième partie. Au cours de l’étape, Jérémy Roy a contrôlé l’échappée de neuf hommes avec des coureurs du Team Sky. »
Sébastien Reichenbach et Thibaut Pinot à l’attaque !
« Dans cette dernière montée, poursuit-il, les échappés ont sauté l’un après l’autre. Là, je crois que les gars avaient des fourmis dans les jambes et en ont peut-être trop fait. Il y a eu un moment de flottement à six kilomètres du sommet et Sébastien a attaqué mais il n’était pas aussi bien qu’il le pensait. Thibaut est sorti à son tour et est revenu sur lui mais le Team Sky a maîtrisé. »
« Thibaut disait qu’il pouvait mieux faire » Jussi Veikkanen.
« Finalement, Chris Froome est sorti de ce peloton d’une trentaine de coureurs à deux kilomètres du sommet. Thibaut a suivi avec Pozzovivo (Bahrain-Merida) et Bennett (LottoNL-Jumbo). Il y a eu un petit regroupement dans la descente et Bilbao a attaqué à deux kilomètres de l’arrivée. Il a conservé quelques mètres d’avance. Thibaut finit quatrième mais c’est un peu frustrant. Dans l’équipe, il y a eu trop de nervosité, trop d’envie de bien faire. Si on fait preuve de plus de patience, ça ira mieux. »
« À l’arrivée, Thibaut disait qu’il pouvait mieux faire. Quatrième pour sa rentrée, c’est bien mais il avait de la frustration. Il a sans doute un peu trop attendu dans le final… »
« Demain, poursuit le directeur sportif de l’équipe Groupama-FDJ, l’étape est assez difficile avec un premier col à mi-course et l’ascension finale d’Alpe di Pampeago. C’est une bonne montée de sept kilomètres. »
Par Gilles Le Roc’h.
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