Bis repetita, les coureurs engagés sur le Tour du Pays Basque ont produit le même scénario que la veille avec un sprint, cette fois gagné par Albasini (Orica-Scott), concluant une journée lancinante. Rudy Molard a pris la huitième place avant que le parcours, demain, corresponde mieux à ses qualités.
« On savait que ça risquait de se passer comme ça, dit Jussi Veikkanen. Bon, ce matin il y avait un peu de vent en région de Rioja, dans les vignobles, et j’ai imaginé qu’il y aurait plus d’action. Nous étions vigilants. Deux coureurs, Maté (Cofidis) et Fabrizio Ferrari (Caja Rural) ont attaqué après un kilomètre. Ils ont été rejoints sur la fin. »
« Demain […] je pense qu’il y aura beaucoup d’attaques parce que les mecs en ont marre d’être tranquilles » J.Veikkanen
Le sprint était donc une nouvelle fois à l’ordre du jour. Dans le sillage de Benoît Vaugrenard, l’équipe FDJ s’est positionnée en tête de peloton à 2,5 kilomètres de l’arrivée qui était jugée dans un faux-plat descendant.
« Ça roulait très vite, poursuit le directeur sportif de l’équipe FDJ, et nous voulions placer Anthony Roux. Il y a eu une vague sous la flamme rouge, Anthony a été un peu débordé et a subi un saut de chaine. Rudy Molard est resté dans l’inspiration, a continué son effort et a fini 8e. C’était un sprint très spécial, on a eu peur de la chute en raison d’un rétrécissement à 300 mètres de la ligne mais tout s’est bien passé. Demain on commence le vrai Tour du pays Basque avec six cols et une arrivée à Saint-Sébastien. Je pense qu’il y aura beaucoup d’attaques parce que les mecs en ont marre d’être tranquilles. »
Par Gilles Le Roc’h
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