La pluie, le froid et les cols ont rendu très exigeante cette septième étape de Paris-Nice marquée par le coup double de Simon Yates (Micthelton-Scott), victoire d’étape et maillot jaune. Comme il l’avait pressenti, la dernière ascension vers La Colmiane a été un peu trop longue pour Rudy Molard, distancé à 6,3 kilomètres de l’arrivée.
Avant même le départ de Nice, Arnaud Démare a pris la décision de ne pas prendre le départ. Tant à cause des conditions météorologiques que de la fatigue accumulée depuis le début de la semaine.
« Il n’était pas question de prendre des risques, explique Thierry Bricaud. Cela faisait deux jours qu’il finissait l’étape fatigué. Cette étape vers la Colmiane était difficile et il était inutile qu’il fasse une heure de vélo sous la pluie avant de s’arrêter. Il n’y avait pas d’intérêt. »
« Rudy a tenu comme il a pu »
Sept coureurs se sont échappés avant d’être repris progressivement, Tony Gallopin (ag2r-La Mondiale) le dernier à 13 kilomètres du sommet. Sous l’emprise de l’équipe Astana, le peloton perdait des unités le plus souvent vaincues par le froid et à voir Rudy Molard reculer progressivement vers la queue du peloton, il fallait redouter qu’il ne puisse conserver les roues jusqu’au sommet. Une accélération de Kreuziger (Mitchelton-Scott) lui a été fatale. De même qu’au maillot jaune Luis Leon Sanchez (Astana).
« Rudy a tenu comme il a pu, explique Thierry, mais il avait mal aux jambes comme beaucoup de coureurs. Vendredi à Vence, il a eu une petite décharge d’adrénaline et il l’a payée aussi. Pas de doute, il aurait préféré la chaleur mais son Paris-Nice est de toute façon réussi avec cette belle victoire d’étape acquise à Vence. »
En revanche, les équipiers n’ont pas passé une bonne journée et ont également quitté la course.
Par Gilles Le Roc’h.
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