Le troisième jour de course en Galice, sur O Gran Camiño, a ce samedi permis à Quentin Pacher de se distinguer. Au terme d’un final sélectif, le puncheur occitan a usé de sa pointe de vitesse pour décrocher la troisième place de l’étape, remportée de nouveau par Jonas Vingegaard en solitaire. À la veille de l’étape reine, Quentin Pacher, mais aussi Lenny Martinez et David Gaudu siègent dans le top-10 du classement général.

Avant la grande explication prévue dimanche, la troisième étape d’O Gran Camiño emmenait ce samedi les coureurs vers Castelo de Ribadavia, dans une journée à l’issue quelque peu incertaine. « Sur le papier, il s’agissait de l’étape la plus facile de la semaine, confiait Jussi Veikkanen. Pour autant, il y a eu beaucoup de course, et ce dès le départ ». Des propos confirmés par Quentin Pacher : « On ne s’attendait pas à ce que les coureurs du classement général bougent dès la première bosse, mais c’est ce qu’il s’est produit. Un coup d’une dizaine de coureurs est sorti avec quasiment que des favoris, et notamment David. Cela a donné lieu à une chasse pendant un long moment car Movistar n’était pas représentée ». Le coureur breton, mais aussi le maillot jaune Jonas Vingegaard, Egan Bernal, Richard Carapaz ou encore Joshua Tarling ont alors mené les débats pendant une vingtaine de kilomètres avant que tout ne rentre dans l’ordre. « On a retrouvé un scénario plus classique mais l’échappée a pris beaucoup de champ », relatait Quentin. David de la Cruz (Q36.5), Andrea Piccolo (EF Education-EasyPost), Jokin Murguialday (Caja Rural-Seguros RGA), Pablo Castrillo (Equipo Kern Pharma), Victor Langelotti (Burgos BH), Asier Etxeberria (Euskaltel-Euskadi) et Joaquim Silva (Efapel Cycling) ont en effet profité de la temporisation du peloton pour obtenir jusqu’à sept minutes d’avance.

« J’ai retrouvé une bonne dynamique », Quentin Pacher

La victoire d’étape leur a même tendu les bras, mais à soixante kilomètres du terme, l’allure s’est fortement intensifiée dans le peloton. « La course s’est emballée dans les deux dernières ascensions du final, pour notamment revenir sur l’échappée et durcir la course », reprenait Quentin. Au pied de l’ultime difficulté du jour, l’Alto do Couso (4,5 km à 5,7%), l’écart n’était plus que d’une minute. Castrillo s’est isolé en tête, mais à la mi-pente, Jonas Vingegaard en personne a déclenché une offensive. « Personne n’a pu y aller et derrière, ça courait déjà un peu pour la deuxième place », soufflait Quentin. Le Danois a récupéré puis lâché Castrillo, avant de s’isoler pour les quinze derniers kilomètres. « On n’a pas pu suivre Vingegaard, mais on était bien représentés dans le groupe derrière », confiait Jussi. Parmi la petite vingtaine d’unités en poursuite, David Gaudu, Lenny Martinez et Quentin Pacher répondaient ainsi à l’appel, et alors que le double vainqueur du Tour s’en allait réaliser le doublé, c’est l’Occitan qui se mêlait à la lutte pour un résultat probant. « J’avais décidé de prendre la roue de Carlos Canal car il partait de chez lui, on savait qu’il serait motivé, et c’est surtout un gars qui va vite au sprint, expliquait-il. Il était plus rapide que moi mais je suis resté dans sa roue pour aller chercher la troisième place ».Vingt-neuf secondes après Jonas Vingegaard, plus que jamais leader de l’épreuve, Quentin Pacher a donc obtenu son premier podium de la saison alors que David Gaudu (7e) et Lenny Martinez (18e) ont terminé dans le même temps. « C’est un bon résultat pour Quentin, indiquait Jussi. On est très contents et satisfaits de le voir dans cette forme-là. C’est une journée positive ». « Depuis le début de la saison, j’ai retrouvé une bonne dynamique donc je suis content, assurait l’intéressé. Si je peux aller disputer les arrivées punchy comme celle d’aujourd’hui, j’en profite, mais l’objectif principal de la semaine reste le classement général. De ce point de vue, Lenny et David n’ont pas perdu de temps sur leurs adversaires directs aujourd’hui ». Au général, justement, Lenny Martinez occupe ce samedi le 5e rang à 1’35, Quentin Pacher le 6e à 1’37 et David Gaudu le 10e à 1’41, mais tout se décidera demain dans l’arrivée au sommet du Monte Aloia (7km à 8%).

2 commentaires

Plana jean louis

Plana jean louis

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Le 27 février 2024 à 11:09

la saison 2024 s’annonce bien, on le ressent tous!

Lesueur

Lesueur

Répondre

Le 26 février 2024 à 13:02

Bon vent pour la saison 2024