Au lendemain du prologue inaugural, la première étape du Tour de Romandie s’est avérée relativement tranquille pour l’Équipe cycliste Groupama-FDJ ce mercredi. Au Chenit, dans la Vallée de Joux, la quasi-totalité du groupe a ainsi terminé au sein d’un peloton légèrement dégarni et réglé par Ethan Vernon pour la victoire. Le deuxième acte vers La Chaux-de-Fonds jeudi devrait engendrer plus de mouvements.
Depuis Crissier, au nord de Lausanne, le peloton s’élançait ce mercredi pour une première étape de 170 kilomètres en direction de la Vallée de Joux, à la frontière franco-suisse. Dans cette journée destinée aux hommes rapides, l’échappée s’est créée immédiatement après le départ autour de cinq hommes : Tobias Bayer (Alpecin-Deceuninck), Julien Bernard (Trek-Segafredo), Michael Schär (AG2R Citroën), Dario Lillo et Jan Stöckli (Suisse). Le peloton, pour sa part, n’a laissé que très peu de marges aux attaquants du jour, ne leur accordant que deux timides minutes. Un écart qui a encore nettement diminué à l’occasion des deux difficultés de deuxième catégorie située avant la mi-course. « Ineos a voulu tester les sprinteurs, et ils ont réussi leur coup, indiquait Jussi Veikkanen. Les sprinteurs ont pété les uns après les autres. Lewis a également été distancé à ce moment de la course. C’est dommage car on espérait jouer sur lui sur deux étapes, notamment aujourd’hui. Lui aussi avait envie d’être présent, malheureusement il n’a pas pu suivre le peloton principal ».
« Il peut y avoir un peu d’action demain », Jussi Veikkanen
Comme une trentaine d’hommes, dont les sprinteurs majeurs du plateau, le Britannique n’a jamais pu rejoindre le paquet qui a continué son avancée à une allure solide. L’échappée du jour a d’ailleurs été réintégrée à soixante-treize kilomètres de la ligne, puis la course n’a accouché d’aucun mouvement particulier. « Ça a roulotté jusqu’à l’arrivée et ça s’est terminé par un sprint en peloton, où se trouvaient nos six autres coureurs, ajoutait Jussi. Il n’y a pas grand-chose d’autre à raconter, à part que les paysages étaient jolis et qu’il faisait beau (sourires) ». Dans l’emballage final, Enzo Paleni a tenté de suivre les vagues et s’est finalement classé dans le top-20 du jour (17e). Le scénario de course devrait être tout autre jeudi vers la Chaux-de-Fonds avec trois bosses dans les trente derniers kilomètres. « Le départ est à Morteau, en France, rappelait Jussi. On connaît aussi le final. Je l’ai moi-même couru à l’époque. C’est accidenté, et ce n’est pas simple. Il peut y avoir un peu d’action et il faut qu’on y prenne part ».
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