L’équipe FDJ en a terminé avec le premier week-end du Tour d’Espagne marqué par le vent. Dans le contre la montre par équipes, samedi, elle a pris la douzième place à 38 secondes de la formation BMC. Dimanche, dans une étape rendue nerveuse par le vent, le meilleur représentant du Trèfle a été Daniel Hoelgaard qui a coupé la ligne d’arrivée à huit secondes du vainqueur et nouveau leader Lampaert (Quick Step Floors).

« Samedi, explique Thierry Bricaud, nous avons fait un chrono correct dans l’implication. Nous avons juste le regret d’être partis un peu gentiment et nous avons atteint le point intermédiaire assez loin. Si nous étions partis plus rapidement, je pense qu’on aurait fait le même final en perdant deux coureurs. On finit à la douzième place, notre place se situait dans le Top 10 mais ça ne change pas grand-chose. »

Le Trèfle vivra cette Vuelta au jour le jour, en tentant des coups

Ça ne change pas grand-chose dans la mesure où le Trèfle ne défendra pas une place au classement général et vivra cette Vuelta au jour le jour, en tentant des coups. En imaginant être mieux inspiré certains jours en fonction des parcours que d’autres.

Les arènes de Nîmes ont été ce samedi le théâtre du départ du contre-la-montre par équipe

Ce dimanche, au départ de Nîmes, tous les coureurs parlaient de la même chose, le vent. Il soufflait fort près des arènes de Nîmes de même qu’à l’arrivée à Gruissan.

« Daniel Hoelgaard finit tout près du top 15 » T.Bricaud

« Oui, poursuit le directeur sportif de l’équipe FDJ, ç’a été tendu toute la journée mais tout s’est fait dans le final. Plusieurs équipes ont accéléré mais c’est le coup de vis de la Quick Step, à 4 kilomètres de l’arrivée, qui a fait la différence. Lampaert a gagné l’étape en réglant un groupe de dix coureurs, Daniel Hoelgaard finit tout près du top 15, à huit secondes du vainqueur et dans un groupe où se trouvent plusieurs favoris de l’épreuve. Il fallait être placé, il y a eu des petites cassures. Odd Eiking ne l’était pas plus que Tobias Ludvigsson et ils finissent à plus d’une minute mais le pépin de la journée concerne Marc Fournier. Ce fut une bonne gamelle, causant les abandons de Moreno (Bahrain-Merida) et Ait el Abdia (UAE-Emirates). Marc a des côtes abimées, une contusion du poignet, une torsion d’un doigt mais je pense qu’il n’y a rien de bien méchant. »

Demain la troisième étape propose une arrivée en Principauté d’Andorre après un col de première catégorie pour commencer, un autre dont le sommet se situe à 30 kilomètres de l’arrivée et un autre de deuxième catégorie avant la plongée sur Andorre-la-Vieille.    

Par Gilles le Roch

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