Deuxième étape, et deuxième sprint sur le Tour d’Oman. Au terme d’une journée sans nul relief dans la péninsule arabique, Paul Penhoët a donc de nouveau pu se mêler à l’emballage final. À Suhar Corniche, il a toutefois dû se contenter de la huitième place au lendemain de son top-5, en raison d’une approche un peu plus délicate. La victoire est revenue à Mark Cavendish, nouveau leader.

Entre Naseem Park et Suhar Corniche, le peloton du Tour d’Oman n’allait ce vendredi rencontrer aucune portion de route ascendante à l’occasion du deuxième acte de l’épreuve. « C’était une étape encore vouée aux sprinteurs, introduisait Sébastien Joly. Elle faisait un peu moins de 170 kilomètres, toute plate, en bord de mer, avec un léger vent de côté toute la journée ». Antonio Angulo (Euskaltel-Euskadi) et Stephen Clancy (Novo Nordisk) ont rapidement formé l’échappée du jour avant que les principales formations de sprinteurs ne viennent, très tranquillement, prendre les commandes au sein du peloton. « En raison du léger vent, ça a roulé un petit peu en file toute la journée, précisait Sébastien Joly. Nos gars étaient vraiment bien placés collectivement. On les avait d’ailleurs sentis vraiment bien concentrés au briefing ce matin ». Pendant ce temps-là, le duo de tête a pris jusqu’à quatre minutes d’avance, mais cela s’est évidemment avéré dérisoire lorsque le paquet a décidé d’accélérer. La tentative du jour a ainsi été neutralisée à trente kilomètres de l’arrivée, et c’est alors Gabriel Muller (Burgos-BH) qui s’est lancé dans une attaque tardive et en solitaire. Le Français a tenu jusqu’à quinze kilomètres de la ligne, mais la préparation du sprint a dès lors repris ses droits.  

« Il y avait de la déception à l’arrivée », Sébastien Joly

« Le point important se situait juste après l’entrée dans les dix derniers kilomètres, expliquait Sébastien. Il fallait être bien placé à ce moment-là, et les gars ont peut-être fait preuve de trop d’envie. Ils étaient alors extrêmement bien placés, peut-être un peu trop ». « On s’était dit au briefing qu’on allait sortir à quatre bornes, avant les virages, expliquait Paul Penhoët. Mais au final, on s’est un peu enflammés car on était déjà devant à neuf bornes, sur la droite. Or le vent venait de la droite et on s’est un peu fait ‘’bordurer’’ jusqu’à quatre bornes, soit jusqu’au virage où on voulait justement être en tête. Du coup, on était vraiment loin à 1500 mètres, même plus dans la ‘’boule’’ du peloton. Miles et Ramon étaient encore devant moi et ils ont fourni un super effort dans la dernière ligne droite, c’était vraiment top. On a réussi à très bien se replacer, c’était parfait. Malheureusement, avec tout le vent encaissé en amont et dans cette dernière remontée, on s’est de nouveau fait un peu déborder dans le sprint. Les autres étaient beaucoup plus frais que nous ». Le jeune sprinteur de la Conti n’a alors pu faire mieux qu’une huitième place ce vendredi. « On sentait qu’il y avait de la déception à l’arrivée, concluait Sébastien. Un top-5, voire mieux, était plus qu’envisageable ce matin. Il reste encore une étape pour les sprinteurs. On va essayer de bien débriefer, voir ce qui a marché, ce qui a moins marché, afin que le train soit rodé et que Paul puisse pleinement s’exprimer dans la dernière étape ».

Ce samedi, la troisième étape s’achèvera en revanche par une côte de trois kilomètres à sept pourcents.

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1 commentaire

Pacheco

Pacheco

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Le 11 février 2022 à 17:55

Pas étonnant pour moi….et il a de la marge le Paulo