L’Équipe cycliste Groupama-FDJ attendait beaucoup de l’avant-dernier sprint du Tour d’Italie ce jeudi en direction de Padoue. Malheureusement, au bout des 178 kilomètres de la 18e étape, Laurence Pithie n’a pu se frayer un chemin dans l’emballage massif pour disputer les premières positions. À l’arrivée, le Néo-Zélandais s’est ainsi contenté de la treizième place. Une ultime opportunité lui sera offerte à Rome, dimanche, après deux étapes de montagne.
Le départ aura été quelque peu agité, l’espace de quinze kilomètres, mais comme attendu, c’est une échappée non menaçante qui a ce jeudi animé la dix-huitième étape du Giro. En tête de course, Filippo Fiorelli, Andrea Pietrobon, Mikkel Honoré et Mirco Maestri ont rarement bénéficié d’un avantage supérieur à deux minutes, les équipes de sprinteurs ne souhaitant prendre aucun risque dans ce qui représentait sans doute leur avant-dernière opportunité. Dès l’entrée dans les 80 derniers kilomètres, l’écart a même été ramené sous la minute, ce qui a d’ailleurs conduit à une relance d’Edoardo Affini au sein du paquet. L’Italien s’est joint aux fuyards du jour, mais le peloton est resté en total contrôle pour finalement établir la jonction à dix bornes du terme. Le sprint massif s’est préparé sous une tension grandissante, et l’Équipe cycliste Groupama-FDJ a tenté de s’articuler autour de Laurence Pithie.
« Il manque un petit truc », Frédéric Guesdon
Bien positionné à cinq kilomètres du but, le Néo-Zélandais a reçu le soutien de ses équipiers jusqu’à 1500 mètres de la ligne. Malheureusement, il a par la suite été débordé de part et d’autre. « Les gars se sont perdus un peu dans un premier temps, puis ils ont été pris par la vitesse des Tudor et des Lidl-Trek qui ont une équipe plus expérimentée en la matière », arguait Frédéric Guesdon. Aux alentours de la vingtième position après l’ultime courbe à 450 mètres, le Kiwi de 21 ans n’a pu batailler pour les toutes premières places, passant la ligne en 13e position. « On est déçus du résultat car on est venus sur ce Giro avec l’ambition de faire des résultats sur les étapes de sprint, et pour le moment, on n’a pas ce qu’on voulait, expliquait Frédéric. C’est dommage car il manque un petit truc pour faire mieux. Il est vrai aussi qu’il y a un gros niveau dans le sprint et qu’on a une jeune équipe. C’est une petite déception mais je suis satisfait que les gars continuent de s’impliquer et y croient toujours ».
Laurence Pithie a désormais rendez-vous dimanche à Rome, mais deux étapes de montagne seront d’abord à franchir pour les coureurs.
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