On a vu que du bleu ! Dommage que Nacer Bouhanni n’ait pas su concrétiser par la victoire le formidable travail de ses équipiers tout au long de la troisième étape de Paris-Nice. Tous l’auraient bien mérité !
De Toucy, où le local Cédric Pineau a vécu un bain de foule, jusqu’au circuit automobile de Magny-Cours, le Trèfle à été omniprésent, tant pour la sauvegarde du maillot jaune que pour préserver les chances de Nacer au sprint.
Très bonne nouvelle, Geoffrey Soupe a collaboré longtemps en tête de peloton et c’est de bon augure avant les prochaines étapes vallonnées.
Les trois échappés du jour, les Français Romain Feillu (Bretagne-Séché), Fouchard (Cofidis) et Quémeneur (Europcar) n’ont pas eu plus de réussite que ceux des jours précédents et c’est bien évidemment au sprint que la victoire s’est jouée.
Dans le dos de l’équipe Giant-Shimano qui n’avait d’autre objectif cette semaine que de faire gagner John Degenkolb, Sébastien Chavanel a parfaitement manœuvré dans les 500 derniers mètres mais subissant un coup d’épaule, il ne put déposer Nacer là où il le voulait. Et Nacer, contraint de donner un coup de frein à 70 km/h, avait d’ores et déjà course perdue. Il a fini à la septième place et abandonné son maillot jaune.
« Ce qui domine, dit le sprinteur du Trèfle, c’est la frustration. Je ne suis pas dans Paris-Nice pour finir septième. Mais avec une victoire d’étape et deux jours en jaune, j’ai rempli mon objectif et je ne désespère pas de pouvoir bien passer les côtes de la troisième étape et de jouer la gagne mercredi à Belleville ! »
En effet, après trois étapes de plaine, Paris-Nice entre dans une phase décisive avec, mercredi, une course dans les Monts du Beaujolais et une épreuve de force, dans le final, avec la côte du Mont-Brouilly proposant des passages à 25%.
« Une côte inédite, assure Thierry Bricaud. Ça va être au tour de nos leaders Arthur Vichot et Arnold Jeannesson de jouer. Ils se sentent bien, sont en bonne santé et sont motivés. Et l’équipe va faire unité pour le soutenir ! »
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