L’équipe Groupama-FDJ était ans doute la plus motivée au départ de la dernière étape du Tour de France. Trois jours après son succès à Pau, Arnaud Démare était le favori du sprint royal sur les Champs-Elysées. Si son équipe a fait front et a produit un travail incroyable, une série de détails, dans le final, a contrarié Arnaud qui a pris la troisième place.
La course s’est véritablement lancée après le premier passage sur la ligne d’arrivée et l’hommage fait par le peloton à Sylvain Chavanel (Direct Energie) dont c’était le 18e et dernier Tour.
Le train Groupama-FDJ s’est mis en place.
Dans le sillage de Tobias Ludvigsson, David Gaudu et Rudy Molard, l’équipe Groupama-FDJ a endigué l’échappée de six rouleurs, Schär (BMC), Gaudin (Direct Energie), Dillier (ag2r-La Mondiale), Van Keirsbulck (Wanty-Groupe Gobert), Phinney (EF-Drapac) et Politt (Katusha-Alpecin). Ce dernier a été le dernier repris à deux tours de la fin. Dès lors, le train Groupama-FDJ s’est mis en place.
Dans le dernier tour, au bas de la descente des Champs-Elysées, le champion de Belgique Lampaert (Quick Step Floors) a attaqué en compagnie de Oss (Bora-Hansgrohe) puis il a filé seul dans le dernier kilomètre, abordant la place de la Concorde avec cent mètres d’avance.
Gêné, Démare a dû couper son effort un court instant.
La tentative du Belge a contraint les habituels lanceurs d’Arnaud, Olivier Le Gac, Ramon Sinkeldam et Jacopo Guarnieri à se découvrir plus tôt. Jacopo a laissé Arnaud dans le sillage de Kristoff (UAE-Team Emirates) dans le dernier virage mais quand il a voulu amorcer son effort sur la gauche du Norvégien, il a été gêné par Lampaert en bout de course et a dû couper son effort un court instant. C’est à cet instant qu’Arnaud a sans doute perdu l’étape même si son dernier rush, sur la droite, lui a permis de revenir au plus près de Kristoff qui s‘est imposé et de Degenkolb (Trek-Segafredo) qui a pris la troisième place.
Ce nouveau podium conclut de belle manière le Tour de France de l’équipe Groupama-FDJ qui se félicite de compter ses huit coureurs à l’arrivée à Paris.
Par Gilles Le Roc’h
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