Après une parenthèse olympique, le calendrier cycliste s’est ce lundi relancé dans un été plus habituel. Le Tour de Burgos s’est ainsi ouvert de l’autre côté des Pyrénées, et l’Équipe cycliste Groupama-FDJ s’est voulue entreprenante dans une première étape promise aux sprinteurs. Bien placé par ses coéquipiers dans le dernier kilomètre, Matt Walls n’a toutefois pu se mêler à l’emballage en raison d’une gêne mécanique dans les tous derniers instants. Mardi, l’arrivée sera davantage explosive à Ojo Guareña.
Il y avait bien quelques reliefs au menu de l’étape d’ouverture du Tour de Burgos ce lundi. Ils n’apparaissaient toutefois pas suffisants pour empêcher une arrivée massive, et c’est donc un scénario des plus traditionnels qui s’est installé au départ de Vilviestre del Pinar, et tout au long des 168 kilomètres menant à Burgos. Rodrigo Alvarez (Burgos-BH), Iker Mintegi (Euskaltel-Euskadi) et Diego Pablo Sevilla (Polti Kometa) ont pris les devants de bonne heure, et les principales équipes de sprinteurs ont assuré la poursuite. « Ça a fait tempo toute la journée et il ne s’est rien passé de particulier, assurait Thierry Bricaud. Le seul point à noter, c’est qu’il a fait vraiment chaud, mais c’est propre à la région de Burgos ». Le trio de tête n’a jamais cumulé bien plus de deux minutes d’avance, et leur entreprise s’est définitivement achevée avant l’entrée dans les dix derniers kilomètres. Présent en nombre à l’avant du paquet, l’Équipe cycliste Groupama-FDJ a tenté de se mettre en place pour le final. « Tout le monde avait envie d’offrir un sprint à Matt, il y a eu un bel investissement des mecs, y compris de nos grimpeurs comme Rémy », ajoutait Thierry Bricaud.
« Il y avait de l’envie », Thierry Bricaud
Après de solides relais d’Olivier Le Gac et Lorenzo Germani pour passer l’ultime butte à deux kilomètres du terme, le grimpeur de poche tricolore a en effet apporté sa contribution, et Matt Walls a donc pu entamer le dernier kilomètre dans les cinq premières positions. « Malheureusement, le sprint a été un peu houleux et ça ne s’est pas goupillé comme on l’aurait voulu, tempérait Thierry. Il a été touché aux 300 mètres, il s’est fait peur, et il a déchaussé. Il a perdu de la vitesse, et son sprint s’est fini là. C’est dommage mais je retiens l’implication du groupe, car même si on n’a pas vraiment une équipe pour emmener le sprint, ils ont bien fait leur boulot et il y avait de l’envie. C’est bien pour la suite ». Le Britannique ne devrait en revanche pas avoir l’opportunité de sprinter avant l’acte final vendredi, tandis que c’est Pavel Bittner (Team dsm-firmenich PostNL) qui a ravi la mise dans cet acte d’ouverture. Demain, lors de la deuxième étape, la ligne d’arrivée sera positionnée après 1300 mètres à 4,5% de moyenne.
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