Même s’il fallait escalader plusieurs belles côtes, dont le col de Trélys à trois reprises, il ne faisait guère de doute que l’étape s’achèverait par un nouveau sprint.
Les équipes World Tour ont néanmoins dû batailler pour atteindre la ligne d’arrivée, les échappés étant repris sous la flamme rouge. Coquard (Europcar) s’est imposé et Marc Sarreau a pris une belle cinquième place.
« L’étape a été très animée, dit Yvon Madiot, et Marc a été contraint de fournir des efforts qu’il a sans doute payés dans le final. Pendant les 60 premiers kilomètres il y a eu une belle bataille, beaucoup d’attaques, mais personne n’a réussi à sortir. Dans une ascension, Marc a été distancé avec d’autres sprinteurs dont Nizzolo mais il ne s’est pas affolé et est rentré dans les voitures mais il a forcément gaspillé des cartouches qui lui ont manqué dans la dernière ligne droite. »
Pierre Rolland (Europcar) a profité d’une côte pôur s’échapper au km 59 et revenir sur Baptiste Planckaert (Roubaix-Lille-Métropole) qui ouvrait la route avant d’être rejoints par Backaert (Wanty-Groupe Gobert), Paillot (Marseille 13), Ferrari (Caja Rural) et Dassonville (Auber 93). Ils ont compté un avantage maximal de 2’30 » à mi-course et ont parfaitement résisté au peloton emmené par les formations Trek Factory, Lotto-Soudal puis FDJ dans le final.
Les échappés ont donc été repris sous la flamme rouge et Coquard l’a emporté à Bessèges comme en 2014.
« Comme on n’était pas sûr que Marc passe les bosses, poursuit Yvon, Kevin Reza a produit beaucoup d’efforts pour essayer d’aller dans les échappées et finalement seul Steve Morabito a aidé Marc dans les derniers kilomètres. Il finit cinquième et ce n’est pas mal du tout compte tenu de sa journée… »
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