Tout s’est joué en un dixième de seconde mais la deuxième place de Marc Sarreau dans le Grand Prix de Fourmies, dimanche, a laissé un petit goût amer à l’équipe FDJ. Après avoir parfaitement maîtrisé la course, il y a eu une petite hésitation fatale à 200 mètres de l’arrivée.
Il a d’abord fallu beaucoup de temps pour fabriquer l’échappée, composée de 21 coureurs dans laquelle Davide Cimolaï et Olivier Le Gac, déjà à l’avant samedi durant la Brussels Classic, assuraient la permanence du Trèfle.
« C’était parfait, on n’a jamais eu à rouler de la journée » F.Guesdon
« C’était parfait, dit Frédéric Guesdon, on n’a jamais eu à rouler de la journée. Le groupe de tête s’est scindé en fin de course mais Olivier était bien présent devant. Dommage, il a été gêné par une chute à trente kilomètres de l’arrivée et n’a jamais pu boucher le trou. Pas de regret, l’échappée n’est pas allée au bout. Olivier a été repris à 10 kilomètres du but. Dans le dernier tour, Marc Sarreau et David Gaudu ont accompagné un groupe de 10 coureurs mais ils ont été repris à 3 kilomètres de l’arrivée. Tout s’est super bien passé jusqu’à 200 mètres de l’arrivée ! »
Sitôt repris, Marc est resté dans les premières places du peloton et a été pris en charge par ses équipiers dont Jacopo Guarnieri qui lui a emmené le sprint. A 300 mètres, il y avait Jacopo, Marc et Bouhanni (Cofidis) dans la roue.
« Si Marc avait lancé le premier, c’est sûr, il avait la gagne dans les jambes » F.Guesdon
« A 250 mètres, poursuit Frédéric, il y a une courbe et je pense que Marc a payé le fait de n’avoir pas été beaucoup dans cette position. Il n’a pas osé faire l’intérieur à droite et Jacopo pensait qu’il allait débouler à gauche. Bouhanni a profité de cette hésitation pour faire son effort et pour décoller Marc de la roue. Si Marc avait lancé le premier, c’est sûr, il avait la gagne dans les jambes. Il a fini deuxième mais, surtout, je pense qu’il retiendra la leçon ! »
Par Gilles le Roch
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