Cette deuxième étape des Trois Jours de la Panne, dans le sens terre-mer, délivre toujours le même scénario, à savoir un sprint massif. En présence de la plupart des meilleurs sprinteurs du monde, Marc Sarreau a pris une satisfaisante huitième place après un bon travail de ses équipiers.
‘’Il y avait en effet de grandes chances que ça se termine au sprint, explique Frédéric Guesdon, et nous avons donc décidé de tout jouer sur Marc. Plus encore après le franchissement du Mont Kemmel puisque le vent était bien tourné. Daniel Hoelgaard a eu un souci en cours de route puisqu’il a pris son imperméable dans la roue arrière et il a mis du temps à revenir dans le peloton, avant d’être contraint de mettre pied à terre sur un secteur pavé. Il a encore repris place dans le peloton mais il a payé tous ces efforts dans le final. »
Dans les derniers kilomètres Johan Le Bon, Olivier Le Gac et Murilo Fischer se sont donc occupés de leur sprinteur, avec efficacité d’ailleurs tant la lutte a fait rage entre toutes les équipes concernées par le sprint.
« L’idée, poursuit Frédéric Guesdon, était de placer Marc a deux kilomètres de l’arrivée parce qu’il nous était quand même difficile de lutter avec les trains de Lotto-Soudal, Katusha, Etixx-Quick Step ou Team Sky qui a permis à Viviani de l’emporter. Le travail a été bien fait et je suis satisfait parce que les jeunes sont là pour apprendre. Et puis il reste un sprint à disputer… »
Le directeur sportif de l’équipe FDJ envisage la demi-étape matinale de ce jeudi en se souvenant du très bon travail de Sébastien Chavanel et William Bonnet qui avaient permis à Marc Sarreau, l’an dernier de prendre le dernier virage en deuxième position. « Je pense que Marc marche mieux cette année que l’an dernier… »
L’après-midi, il y aura le contre la montre individuel traditionnel et ce sera donc à Johan Le Bon de jouer. En se souvenant de sa deuxième place dans le chrono de Tirreno-Adriatico.
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