Forcément, une arrivée à Saint-Quentin, ville chère à Martial Gayant où Arnaud Démare avait levé les bras il y a quelques années, inspirait beaucoup Marc Sarreau. Le final ne lui a pas donné raison, le sprint étant très difficile à décrypter, brouillé par un faux-plat descendant facilitant la tâche de toutes les équipes. Sans pouvoir sprinter, Marc reste dans le jeu au classement général.
Cette étape a été animée par l’échappée de quatre coureurs, dont Cardis (Total-Direct Energie), le dernier repris. Le peloton passait trois fois sur la ligne d’arrivée et a pu prévoir son plan. L’équipe Wallonnie-Bruxelles a semblé être la mieux placée sous la flamme rouge mais la fameuse partie descendante a permis à nombre de coureurs de se replacer, contrariant toute les équipes possédant un train efficace. A 500 mètres de la ligne, le maillot rose Groenewegen (Jumbo-Visma) et le maillot vert Marc Marc Sarreau se trouvaient au-delà de la vingtième place.
« Il faut dire qu’ici il y a quand même un bon petit niveau de sprinteurs » T. Bricaud
« Dans le sprint, explique Thierry Bricaud, Marc et ses équipiers ne se sont pas trouvés. Il était beaucoup trop loin dans l’approche du sprint qui était particulière avec ce faux-plat descendant. Quand Marc est revenu au contact, il est coincé, empêché de sprinter. Il faut dire qu’ici il y a quand même un bon petit niveau de sprinteurs et dans ce final tout le monde pouvait être à la bagarre. Pour se donner une chance, il faut vraiment les bons éléments au bon endroit. Au classement général, Marc reste dans le coup mais c’est dommage, c’était une belle occasion. Pour nous, Antoine Duchesne accumule les kilomètres en tête de peloton depuis deux jours mais on va sûrement changer les plans. »
Demain, la troisième étape partira de Laon en direction de Compiègne. La ligne d’arrivée sera tracée sur le pavé face au château comme au Tour de France 2007. Ce jour-là, Fabian Cancellara avait fait vivre une cruelle désillusion à Matthieu Ladagnous au terme d’une très longue échappée.
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