Dans le cyclisme, il est parfois des évidences à admettre. Depuis le départ des Quatre Jours de Dunkerque, trois étapes ont été disputées et les trois fois le Néerlandais Dylan Groenewegen s’est imposé. Deuxième à Compiègne, Marc Sarreau est son opposant le plus coriace mais il n’a pas réussi à trouver la faille.
Cette étape a été marquée par deux échappées, composées à chaque fois de quatre coureurs. Il y avait du vent aussi et tout le monde avait un peu peur d’une course de bordures. Il y a eu une tentative des équipes ag2r-La Mondiale et Groupama-FDJ dans le final sans toutefois tromper la vigilance de équipiers de Groenewegen.
« le vainqueur est bien emmené et va vite » T. Bricaud
La principale difficulté, finalement, se situait dans les rues de Compiègne avec des pavés rugueux où chaque mois d’avril le départ de Paris-Roubaix est donné. L’allure y a été rapide, les places étaient prises à sa sortie et dans la dernière ligne droite en direction de la ligne d’arrivée, l’unique question portait sur la capacité éventuelle du sprinteur de l’équipe Groupama-FDJ de l’emporter. Parfaitement lancé par Michaël Delage après un gros travail de ses équipiers, Marc a fait un sprint propre mais n’a pu remonter son rival. Avant une étape plus difficile, demain, Marc est également deuxième du classement général à quinze secondes de Groenewegen.
« Aujourd’hui, estime Thierry Bricaud, il n’y a rien à dire, Marc a été bien emmené, il a fait le sprint qu’il n’a pas fait hier mais il tombe sur un os. On connaissait bien le final, les pavés n’ont pas posé de problèmes mais le vainqueur est bien emmené et va vite. Demain on change de registre mais on peut passer. Il y a quelques conditions. C’est dur avec une côte d’un kilomètre à 10% à franchir quatre fois et tout dépend de la gestion de la course. L’idée est de rester groupé autour de notre sprinteur mais ça va bouger et on va être attentif. On ne s’interdit rien ! »
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