Lorrenzo Manzin a pris la douzième place de la première étape du Tour de Picardie gagnée par (Bouhanni) Cofidis et s’il était désolé sur la ligne d’arrivée, il s’en voulait surtout de ne pas avoir profité du travail de ses équipiers.
« C’est une évidence, explique Franck Pineau, Lorrenzo doit se fier à ses équipiers. Ici, il n’y a pour l’épauler que des gars d’expérience qui font en sorte de le mettre dans les meilleurs dispositions. Seb Chavanel est professionnel depuis 15 ans, Kevin Reza, Matthieu Ladagnous, Yoann Offredo ou Cédric Pineau savent faire du vélo. Il n’a qu’à les suivre les yeux fermés… »
Au cours de cette étape, tout avait été décidé en fonction du sprinteur de l’équipe FDJ.
« Johan Le Bon qui s’est bien remis de sa blessure au coude la semaine dernière a attaqué en début d’étape, explique Franck Pineau, puis est sortie une échappée de cinq coureurs. On a été vigilants, cinq ce n’était pas inquiétant. Après 100 kilomètres, il y avait une côte au sommet de laquelle il y avait un changement de direction et l’équipe a roulé pour voir. Sans insister trop mais en quinze kilomètres nous avions repris les échappés. »
Il restait 63 kilomètres à parcourir, personne n’a pu ensuite contrecarrer les plans du peloton et c’est en équipe que la FDJ a entrepris de préparer le sprint de Lorrenzo.
« Il a jugé que c’était trop tôt, ses copains ont remonté, lui est resté là… c’est simplement un manque de confiance, poursuit Franck, Il doit apprendre à faire ce que ses équipiers lui demandent de faire. C’est la clé aussi pour faire de belles places ou pour gagner ! »
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