Lorrenzo Manzin misait beaucoup sur l’inévitable sprint devant conclure à Gandia, au bord de la Méditerranée, la dix-huitième étape du Tour d’Espagne mais il n’a pas eu de chance. Malade la veille, il lui a manqué des forces pour vraiment disputer la victoire à Magnus Cort Nielsen (Orica-Bike Exchange).

Dans le bus, quelques secondes après avoir franchi la ligne d’arrivée en dixième position, son visage présentait encore les stigmates de la fatigue et de la souffrance mais il avait néanmoins le sourire. »

« Je n’étais pas remis de mon ennui de santé de la veille, dit-il, j’ai été pris de vomissements sur le vélo et j’avais beaucoup souffert pour atteindre l’arrivée. C’était encore une dure journée aujourd’hui mais vu l’état dans lequel j’étais hier, je suis assez satisfait d’avoir fait le sprint aujourd’hui. J’ai pété quand il y a eu un coup de vent en cours d’étape mais j’ai réussi à revenir. J’espère avoir récupéré pour le sprint de dimanche à Madrid même s’il y a cette l’étape  de samedi qui sera difficile. »

De son côté, Kenny Elissonde était soulagé de n’avoir pas eu à batailler pour son maillot à pois et son avance de trois points sur le Basque Omar Fraile (Dimension Data).

« C’était une journée tranquille, dit-il, un peu longue (200 km) mais pour le maillot à pois, rien n’a changé. Je pensais pas qu’il attaquerait mais quand même Fraile a tenté et j’ai dû y aller. Je pense qu’il aurait aimé reprendre encore un ou deux points mais finalement il n’a pas réussi à aller dans l’échappée. Samedi, ça va se jouer toute la journée, dans les 4 cols de deuxième catégorie placés avant l’ascension finale. Il va falloir être offensif et ne pas trop compter sur cette dernière ascension parce qu’il est possible que Froome ou un autre parte de loin pour gagner l’étape. »

Vendredi se dispute l’unique contre la montre individuel de la Vuelta entre Xabia et Calp (37 km). Sans ambition pour l’équipe FDJ.

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