Au départ d’un contre la montre par équipes, peu importe les coureurs qui la composent, la FDJ ne se pose plus de questions et donne le meilleur. Matthieu Ladagnous et ses équipiers ont pris la douzième place de la première étape du Tour d’Espagne et n’ont aucun regret à nourrir.
L’étape était en fait bien plus qu’un prologue habituel, sur une route plus exigeante que ce que le graphique semblait signifier. Il fallait de puissance, de l’unité, de la technique dans le final et dans une descente précédant une dernière petite rampe bien casse pattes. A l’arrivée, les hommes de Thierry Bricaud signaient le deuxième temps et savaient devoir reculer un peu au classement mais la satisfaction était visible. Durant les trente-et-une minutes d’un effort total, le Trèfle n’a commis aucune faute et ne s’est pas désuni.
« Ça fait mal, disait Matthieu Ladagnous qui avait franchi la ligne d’arrivée le premier, devant Laurent Pichon, Alexandre Géniez, Kenny Elissonde, Odd Christian Eiking, Johan Le Bon et Murilo Fischer. Trente bornes, c’est long… On est quand même une bonne équipe. On a fait le max. Depuis le début de la saison, dans tous les chronos on fait dans les dix. Le travail effectué en amont paie. Aujourd’hui on a fait presque aussi bien. On s’est fait plaisir. »
Après avoir effectué leur part de travail, Kevin Reza et Lorrenzo Manzin se sont relevés et ont fini ensemble. Dimanche, dans la deuxième étape qui devrait s’achever par un sprint, ce sera à eux de jouer !
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