Les coureurs du Tour d’Espagne ont atteint la deuxième journée de repos sur une hiérarchie inchangée, Froome (Team Sky) conservant son maillot rouge et Trentin (Quick Step Floors) détenant toujours le maillot vert du classement par points après une troisième victoire d’étape vendredi. L’équipe FDJ tente de tirer son épingle du jeu mais sans ses principaux leaders.
Au lendemain d’une douzième étape marquée par l’échappée que le Trèfle n’avait pas prise et qui a permis à Marczynski (Lotto-Soudal) de remporter une deuxième victoire d’étape, un sprint était attendu à Tomares où Trentin s’est donc imposé sans que Lorrenzo Manzin, bloqué dans un raidard à 3 kilomètres de l’arrivée, ne puisse défendre sa chance. Dans la journée, Arnaud Courteille avait mené vainement son quatrième raid en dix jours.
« Ce n’est pas toujours évident de garder la motivation sur un parcours aussi dur mais c’est important de passer un cap » L.Manzin
« C’était un final difficile, explique le sprinteur de l’équipe FDJ, la preuve, dans le Top 10 il y a cinq coureurs du classement général. Ici, Trentin est fort mais ce n’était pas un final pour les sprinteurs. Je ne sais pas s’il y aura un sprint avant Madrid… Il y a beaucoup d’étapes de montagne et avant le prochain sprint il y a beaucoup de chemin, beaucoup de cols… Aujourd’hui, je m’attendais à une étape difficile mais pas à ce point. Je travaille aussi pour les années futures, ce n’est pas toujours évident de garder la motivation sur un parcours aussi dur mais c’est important de passer un cap. »
« Au cours de cette treizième étape, explique Thierry Bricaud, Daniel Hoelgaard a forcé notre respect. La nuit précédente, il a souffert de gastro-entérite et a été bien malade. Dans son état, c’est assez incroyable qu’il ait fini la course. Et qu’il soit encore avec nous dimanche soir ! Il nous a donné une leçon de courage. »
» On peut faire mieux bien sûr mais il y a de l’envie » T.Bricaud
Au cours du week-end, deux étapes de montagne ont été disputées, gagnées par Majka (Bora-Hansgrohe) et Lopez (Astana) et les coureurs de l’équipe FDJ, ne prenant pas part aux échappées, avaient peu de chance d’y briller.
« On peut faire mieux bien sûr, poursuit Thierry. Il y a de l’envie à l’image d’Arnaud Courteille, d’Anthony Roux présent dans un coup avant lui mais on est sur un Grand Tour, on ne peut pas lutter en montagne. Demain c’est la journée de repos avant une belle dernière semaine et notamment mardi un contre la montre qui motive bien Tobias Ludvigsson. »
Par Gilles Le Roc’h
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