La campagne australienne touche à sa fin, mais avant la Cadel Evans Great Ocean Race, course estampillée WorldTour, l’Équipe cycliste Groupama-FDJ s’est encore illustrée par l’intermédiaire de Laurence Pithie ce jeudi sur la Surf Coast Classic. Sur un terrain favorable aux sprinteurs, le Néo-Zélandais est de nouveau parvenu à se faire une place dans l’emballage pour accrocher son quatrième top-5 du séjour (5e). Dimanche, il espère au moins monter sur le podium à Geelong.
De l’État d’Australie méridionale où se tenait le Tour Down Under la semaine passée, l’Équipe cycliste Groupama-FDJ prenait ces jours-ci la direction de celui de Victoria, 700 kilomètres au sud-est, pour participer à la Surf Coast Classic puis la Cadel Evans Great Ocean Race dans les environs de Melbourne. Le premier arrêt s’effectuait donc entre Lorne et Torquay, à l’occasion d’une course d’un jour toute nouvelle dans le calendrier de l’équipe. Longue de 158 kilomètres, elle ne présentait aucune difficulté susceptible d’écarter les sprinteurs. « Il y a quand même eu une belle bagarre au départ car on partait dès le kilomètre zéro dans une montée de neuf kilomètres à 4%, exposait Jussi Veikkanen. Ça a excité un peu le peloton, et notamment les équipes venues sans vrai sprinteur. Il y a eu du mouvement pendant un moment, puis une échappée de cinq est sortie. Il n’y avait pas d’équipe de sprinteur représentée devant, et on est donc reparti sur un schéma traditionnel ». Bauke Mollema, Natnael Tesfatsion (Lidl-Trek), Jonas Rutsch (EF Education-EasyPost), William Eaves (ARA Skip Capital) et Zac Marriage (Team BridgeLane) ont ainsi pris les devants, et les ont occupés pendant un long moment. « L’échappée était costaude, donc on a roulé à une bonne allure toute la journée, témoignait Laurence Pithie. On les a repris assez tard, mais ça n’a pas posé de vrai problème ».
« On veut évidemment faire mieux que cinquième », Jussi Veikkanen
Au terme d’une course cadenassée, les fuyards ont finalement rendu les armes à environ sept bornes du but. « On savait dès lors qu’on s’orientait vers un sprint, complétait Jussi. Le but était de placer Laurence à 1100 mètres de l’arrivée au moment d’arriver dans des rétrécissements, ronds-points etc. De ce que me disait Laurence, ça a été très bien fait par Clément et Fabian ». « L’équipe m’a bien protégé à l’avant du peloton dans les dix derniers kilomètres, relatait le Kiwi de 21 ans. On avait un bon placement. On a simplement perdu un peu de terrain avant la descente importante et on a dû remonter assez tard. Je me suis finalement retrouvé seul à environ un kilomètre de l’arrivée, puis c’était à moi de trouver la bonne roue et une bonne position. Je n’y suis pas complètement parvenu, même si j’ai remonté pas mal de places dans le dernier kilomètre pour essayer de me mêler à la bataille. J’ai lancé le sprint de très loin, j’avais de la vitesse, mais je n’ai pu faire que cinquième, encore une fois ». La victoire est alors revenue à Biniam Girmay devant Elia Viviani et Corbin Strong. « Il était placé pour le final, mais je crois qu’il a aussi bouffé du vent, ajoutait Jussi. Il était encore une fois présent dans le sprint avec les meilleurs. On veut évidemment faire mieux que cinquième mais, pour le moment, c’est notre place ».
« Finir cette campagne en beauté », Laurence Pithie
Après les 3h30 de course du jour, les cinq coureurs de la Groupama-FDJ ont rallongé de soixante kilomètres, « profitant des bonnes conditions pour rouler », avec la Cadel Evans Great Ocean Race à l’esprit. « Je tourne autour, mais je ne suis pas encore monté sur le podium, reprenait Laurence, auteur de cinq top-10 dont 4 top-5 en un peu plus d’une semaine. J’espère que je pourrai faire un beau résultat dimanche. L’équipe travaille bien ici, reste bien groupée dans le peloton. On a beaucoup de confiance et on est très motivés pour finir cette campagne en beauté et repartir d’Australie avec un bon résultat ». « Il y a encore une course à faire et on veut finir sur une bonne note, confirmait Jussi. J’espère que la dynamique qu’on a eu jusqu’ici se poursuivra dimanche ». « Globalement le séjour se passe plutôt bien malgré le fait qu’on ait été impacté par la perte de Kono puis de Rudy, concluait enfin Clément Davy. On n’est plus que cinq, mais on ne se laisse pas abattre. On sait qu’on n’a pas le droit à l’erreur, et pour autant, on fait du bon boulot. Nous ne sommes pas un vrai train, pur et dur, mais avec nos capacités, on arrive à rester soudés et effectuer les bons efforts aux bons moments pour Laurence. Lui nous prouve aussi qu’il monte en puissance et qu’il est vraiment en forme ici. C’est de bon augure pour la suite de la saison ».
1 commentaire
Laurent Habersetzer
Le 26 janvier 2024 à 10:56
Fan de l’equipe depuis gilbert , casar et mengin.