En guise de remise en route au lendemain de la seconde journée de repos, les coureurs n’ont pas eu à se démener ce mardi entre l’Aude, l’Hérault et le Gard. Si Stefan Küng a testé les velléités du peloton dès le kilomètre 0, personne n’a finalement souhaité se jeter à l’aventure dans une étape de 188 kilomètres promise aux sprinteurs. Le peloton a donc évolué groupé et à un rythme très modéré jusqu’au sprint intermédiaire, suite à quoi Thomas Gachignard s’est proposé pour une échappée solitaire. Le Français a logiquement rendu les armes, à vingt-cinq kilomètres du terme, alors que la nervosité commençait seulement à apparaître dans le paquet. « On s’attendait à une étape plus mouvementée, notamment en raison du vent dans cette région, indiquait Benoît Vaugrenard. Finalement, ça a été beaucoup plus calme que prévu, et il y a eu beaucoup moins de vent qu’attendu dans le final. C’était une vraie étape de transition. Une de moins ».

La dernière, également, puisque les sprinteurs ne devraient plus avoir leur mot à dire lors des cinq prochains jours. Ce mardi, c’est Jasper Philipsen qui a d’ailleurs réglé l’ultime bataille à haute vitesse. Clément Russo s’est pour sa part de nouveau mêlé à l’emballage et s’est glissé en seizième position. Le reste de l’Équipe cycliste Groupama-FDJ a sereinement rejoint la ligne alors que les véritables objectifs se présentent désormais. « Demain et jeudi, ce sont de belles étapes où l’échappée peut aller au bout, ajoutait Benoît. On va tout donner pour mettre le maximum de coureurs devant. Demain, les trente derniers kilomètres sont vraiment costauds, il faudra donc également placer des coureurs qui grimpent bien à l’avant. À nous de faire en sorte que ce soit le cas ». Le Col Bayard (7km à 7%) et le Col du Noyer (7,6 km à 8%) seront notamment à franchir avant le final vers Superdévoluy (4km à 5,7%).

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