Les coureurs de l’équipe FDJ ont produit leur meilleure étape de la Vuelta jeudi entre Suances et Santo Toribio de Liebana. Deux de ses coureurs ont pris place dans l’échappée qui a permis au Belge Sander Armée de l’emporter tandis sur Odd Eiking est resté au contact des protagonistes du classement général. Journée couronnée par une troisième place au classement par équipes.
Au lendemain d’une belle bagarre entre favoris, les directeurs sportifs du Trèfle et leurs coureurs étaient d’accord sur un point : il fallait surtout ne pas laisser l’échappée se développer sans l’un deux. Ni aujourd’hui, ni demain sur la route de Gijon. Samedi, quatre ans après la victoire de Kenny Elissonde au sommet de l’Angliru, il y aura sans doute peu de place pour les baroudeurs.
« Il faut reconnaître qu’une fois sortis, on a eu besoin de retrouver un deuxième souffle » A. Roux
Comme toujours depuis le début du Tour d’Espagne, il a fallu batailler longtemps avant de dessiner l’échappée. C’est intervenu après 60 kilomètres. Vingt coureurs ont pris les devants, se sont dotés d’un avantage de 13 minutes conséquent. Pami eux Anthony Roux et Jérémy Maison.
« Il me restait deux étapes pour figurer sur un classement, dit en souriant Anthony. Aujourd’hui, dans cette échappée il y avait plus fort que moi, je n’ai pas de regrets mais je vais essayer demain. C’est vrai il a fallu du temps pour prendre la bonne échappée, on s’attendait à ça. Depuis le début de la Vuelta, tous les jours ça s’est joué après une ou deux heures de bagarre. Il faut reconnaître qu’une fois sortis, on a eu besoin de retrouver un deuxième souffle. On avait déjà beaucoup donné. Et alors il fallait savoir encore faire des efforts pour essayer d’obtenir un bon résultat. Finalement, ça s’est joué dans un col de deuxième catégorie. Ça s’est fait à la pédale. En costaud et devant on retrouve ceux qui marchent ! »
Dans le final, le groupe s’est scindé en deux et malheureusement, tant Anthony que Jérémy Maison se sont retrouvés dans le deuxième groupe. La victoire s’est jouée dans la côte d’arrivée entre le Kazakh Lutsenko (Astana) et le Belge Armée qui a remporté à 31 ans le premier succès de sa carrière.
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