De l’autre côté des Alpes, à quelques centaines de kilomètres de Vence, il était aussi beaucoup question de Rudy Molard. Sa victoire est appréciée de tous les coureurs et de tout le staff de l’Équipe cycliste Groupama-FDJ. Elle est intervenue au moment précis où Steve Morabito a porté une attaque dans le final de la troisième étape de Tirreno-Adriatico sans que le capitaine de route suisse ne parvienne à déjouer les plans du peloton.
Au départ de Follonica et après une meilleure étude de cette longue étape vers Trevi, il était évident que les routiers-sprinteurs de l’équipe Groupama-FDJ peineraient à tirer leur épingle du jeu. Dans le dernier tour de circuit, il fallait escalader la longue côte d’arrivée présentant des passages à 20%. Même le champion du monde Peter Sagan (Bora-Hansgrohe) a fini par y céder.
« Ce n’est pas rien pour Steve ».
« Steve Morabito a attaqué à 6 kilomètres de l’arrivée mais il l’a fait à l’instinct. Ce circuit final était vraiment pour les grimpeurs, explique Franck Pineau, Steve pouvait éventuellement obtenir un bon petit résultat en anticipant un peu. OK le peloton a été vigilant mais ce n’est pas rien pour Steve et pour son moral, parce qu’il a eu un début de saison compliqué, une chute en Australie en janvier et il est tombé malade en février.
« La victoire de Rudy Molard sur Paris-Nice fait plaisir à tout le monde ».
Quant à ses équipiers, ils ont bien travaillé sur un terrain qui ne leur convenait pas. Demain, ils ne seront pas plus avantagés, il s’agit de l’étape de Tirreno-Adriatico la plus dure avec une arrivée au sommet à Sarsano Sassotetto après trois cols et au bout d’une étape de 220 kilomètres. Je peux dire que la victoire de Rudy Molard sur Paris-Nice fait plaisir à tout le monde. Elle donne encore plus le moral ! »
Par Gilles Le Roc’h.
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