Les deux dernières étapes de l’Eneco Tour sont toujours les plus spectaculaires de l’épreuve World Tour et cette édition 2016 n’a pas failli à la tradition. Sans que l’équipe FDJ ne parvienne à atteindre son objectif d’une victoire d’étape. Le peloton a trop joué avec une échappée samedi et a volé en éclats sous la pluie dimanche.
Samedi, six coureurs ont trouvé l’ouverture rapidement formant l’échappée après dix kilomètres de course. Haga (Giant-Alpecin), Gougeard (ag2r-La Mondiale), McNally (Wanty-Groupe Gobert), B. De Vries (Roompot-Oranje), Van Lerberghe (Topsport Vlaanderen) et Pibernik (Lampre-Merida) ont fait preuve de solidité mais ont surtout profité du petit jeu du peloton pour lui résister jusqu’au bout. Pibernik s’est imposé.
« On joue trop avec les échappés, je parle de toutes les équipes, et c’est souvent limite, explique Frédéric Guesdon. Dans le final, les coureurs de l’équipe FDJ ont roulé mais un peu tard. De toute façon, c’est souvent comme ça, les équipes se regardent. Tout le monde joue avec les autres. Arnaud Démare se sentait bien mais a compris au rond-point à 500 mètres de la ligne d’arrivée que c’était perdu. Certes il a fait le sprint mais quand tu sais que c’est pour une place, tu ne le fais pas pareil. »
Arnaud a pris la neuvième place à 5 secondes du vainqueur.
Dimanche, le parcours était traditionnel avec un circuit à parcourir quatre fois et comprenant les monts qui ont marqué l’histoire du Tour des Flandres, le Mur de Grammont et le Bosberg.
A deux tours de l’arrivée, l’équipe Etixx-Quick Step a réussi un coup de force en propulsant Terpstra dans un groupe de 4 coureurs réglé par Boasson Hagen (Dimension Data) et lui permettant d’ajouter l’Eneco Tour à son palmarès. Après une échappée de Marc Sarreau, Arnaud Démare et ses équipiers ont un peu marqué le pas.
« Marc Sarreau s’est échappé au km 65 et a été repris dans le premier tour de circuit au km 140, poursuit le directeur sportif de la FDJ. La bagarre a commencé quand la pluie s’est mise à tomber mais les conditions étaient les mêmes pour tour le monde. Arnaud Démare s’est retrouvé dans un troisième groupe, derrière celui de Terpstra et un autre d’une douzaine de coureurs avec Sagan. Avec Yoann Offredo et Benoit Vaugrenard ils se sont battus. Quand le coup est sorti, ils n’étaient pas bien placés et ça veut donc dire qu’ils étaient un peu moins forts. Cette semaine, on voulait gagner une étape, on a fait des places mais l’équipe a répondu présent. Ce dimanche, nous étions un peu à l’image de nos classiques. On était là mais pas pour être avec les costauds. »
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