En entendant, après 65 kilomètres de lutte, que le peloton se situait à 50 secondes, Kenny Elissonde était sans doute soulagé. Après de multiples tentatives ces derniers jours, le grimpeur de la FDJ a réussi à s’échapper en direction du Pays-Basque. Hélas, il était accompagné de coureurs dangereux au classement général et son aventure a été réprimée dans les rues de Bilbao.

Auprès de lui il y avait Hardy (Cofidis), Meintjes (Lampre-Merida), Brambilla (Etixx-Quick Step), l’ancien maillot rouge Atapuma (BMC) victime d’une chute un peu plus loin et deux coureurs du Team Sky, Lopez et Kennaugh.

Dès l’annonce de la composition de ce groupe, l’équipe Movistar du leader Nairo Quintana s’est mise en route et si à l’avant Kenny et ses compagnons ont beaucoup insisté, le peloton ne s’est jamais relevé. L’équipe Astana qui souhaitait vois Luis Leon Sanchez gagner, a mis le coup de grâce. Après un premier passage sur la ligne d’arrivée, le peloton était regroupé.

« Cela fait une semaine que j’essaie de prendre l’échappée et aujourd’hui j’y arrive à la pédale dans le col mais c’est pas le bon jour, explique Kenny. C’est le vélo !  Je vais encore essayer. Tout le monde roulait bien dans ce groupe, on était tous à fond et de toute façon que faire ? Ça a mis 60 bornes à sortir et apparemment il manquait un Astana devant. Je vais essayer de récupérer et de toute façon, il me reste plus qu’une échappée à faire…  »

Le Tour d’Espagne s’apprête à disputer deux étapes de montagne et nul doute que le Trèfle, fidèle à son habitude depuis le départ de Ourense, saura encore se montrer opportuniste.

« Matthieu Ladagnous voit les Pyrénées arriver avec envie, précise Thierry Bricaud, Johan Le Bon a très envie d’un raid, Alexandre Géniez prépare forcément un coup et même s’il est jeune Odd Christian Eiking devrait également se lancer dans une échappée un de ces jours… »

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