Le Tour de Suisse est ce lundi arrivé en territoire helvète, à l’occasion d’une deuxième étape en direction du Canton de Zurich. Dans le final, une courte bosse de trois kilomètres a opéré un tri dans le peloton, mais les sprinteurs ont tout de même eu le dernier mot et Bryan Coquard s’est imposé. Présents au sein du peloton, Sam Watson et Stefan Küng ont conservé leurs sixième et huitième places au général, tandis que Lenny Martinez et Rudy Molard ont également accroché le premier échelon de course. Nouveau final punchy en perspective demain à Rüschlikon.

Au lendemain d’un contre-la-montre d’ouverture dominé par Yves Lampaert, les sprinteurs disposaient peut-être de leur unique opportunité de la semaine ce lundi, à l’occasion de la deuxième étape. Pour autant, quelques bosses étaient à arpenter sur les 177 kilomètres du parcours, y compris dans le final. « Ce devait être une journée sans réel danger, et on s’attendait à un final un peu punchy car la dernière difficulté, située à dix kilomètres de l’arrivée, pouvait permettre d’éliminer quelques sprinteurs », relevait Thierry Bricaud. L’arrivée groupée attendue n’a néanmoins pas empêché cinq hommes de se projeter à l’avant dès le départ, et le peloton de leur accorder près de cinq minutes d’avance. Un écart naturellement revu à la baisse au fur et à mesure que le final s’est rapproché. « La dernière heure de course a été assez rapide et intense, avec quelques accrochages, et on est passé à travers, expliquait Thierry. C’est un peu le scénario auquel on s’attendait ».

« Il n’y a pas eu de gros mouvements », Thierry Bricaud

Les rescapés de l’échappée ont entamé la dernière montée avec moins d’une minute sur le peloton, alors très nerveux. À l’approche de la difficulté, la Groupama-FDJ est remontée dans le sillage de Sven-Erik Bystrom. « Il était important de se placer avant le pied, puis Sam devait accompagner si ça bougeait, tout comme Rudy, ajoutait Thierry. C’est monté vite au pied mais ça s’est un peu posé ensuite, donc il n’y a pas eu de gros mouvements ». À l’approche du sommet, une scission s’est créée dans le peloton, mais tout est revenu dans l’ordre au terme d’une descente effectuée à grande vitesse. En tête de paquet, Stefan Küng a suivi quelques accélérations, mais pas celle d’Alberto Bettiol, rattrapé avant la flamme rouge. « Stefan a accompagné mais il restait quand même beaucoup de monde, disait Thierry. L’objectif initial était de faire le sprint avec Sam, mais on pensait qu’on serait arrivé en comité un peu plus restreint. Il restait encore 80 coureurs dont pas mal de vrais sprinteurs, donc ça devenait un peu plus compliqué ».

Le Britannique n’a d’ailleurs pu se repositionner pour l’emballage et a donc fini au-delà du top-20 aux côtés de son compère suisse. Lenny Martinez et Rudy Molard ont également terminé dans le même temps. « Demain, le final est un peu plus difficile mais on devrait avoir un scénario à peu près similaire à aujourd’hui », ponctuait Thierry.

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