Un travail bien mal récompensé. Le Grand Prix de l’Escaut, coincé entre le Tour des Flandres et Paris-Roubaix, est très utile aux coureurs pour conserver le rythme de la compétition et dans le but d’effectuer un travail de qualité, les hommes de Marc Madiot ont respecté à la lettre le plan défini avant le départ. Sans permettre à Arnaud Démare, toutefois, de l’emporter.
« Je voulais que les gars prennent les choses en main pour faire du taf, dit Marc, et c’est ce qu’ils ont fait quand une échappée de 7 coureurs a pris le large. Seulement, personne n’est venu nous aider et nous y avons laissé des forces. Nous avions bien géré notre effort en conservant au mieux Mickael Delage et William Bonnet pour la touche finale mais William a connu des ennuis mécaniques et c’est dès lors devenu plus compliqué. »
Mickael Delage a fait de son mieux pour placer son sprinteur mais dans la meute de tous ses adversaires, l’approche de la dernière ligne droite s’est avérée chaotique. Arnaud n’a pas réussi à se frayer un passage et n’a donc pu se mêler à la lutte. L’Allemand Marcel Kittel (Giant-Shimano), déjà vainqueur l’an dernier, s’est imposé facilement.
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