C’est par un premier acte relativement plat et rectiligne que le Tour de Slovénie devait s’ouvrir ce mercredi, sur près de 192 kilomètres. « L’étape a en réalité été rallongée une heure avant le départ, corrigeait William Green. Elle faisait alors plus de 200 kilomètres (204,5, ndlr), et c’était donc une longue journée au programme. On a eu un peu de pluie en début de course, puis une échappée formée d’équipes continentales a compté jusqu’à quatre minutes ». En tête de course, Tomas Kalojiros (Pierre Baguette Cycling), Matic Zumer (Sava Kranj), Dylan Hopkins (Ljubljana Gusto Santic), Szymon Tracz (Santic-Wibatech) et Aljaz Turk (Adria Mobil) ont pu se disputer l’unique grand prix de la montagne du jour, mais n’ont jamais pu espérer face à un peloton en contrôle. À l’entrée dans la dernière heure de course, l’écart s’est réduit autour de la minute, tandis que la Groupama-FDJ a enchaîné les pépins. « Malheureusement Marc Sarreau a chuté assez lourdement à une quarantaine de kilomètres de l’arrivée, indiquait William. Il n’était donc pas en mesure d’aider Paul, qui a lui-même chuté à environ vingt kilomètres de l’arrivée ».

Le sprinteur tricolore a assez rapidement opéré son retour dans le peloton, qui a par ailleurs repris le dernier échappé à huit bornes du terme. Ben Healy et Jhonatan Narvaez ont pour leur part tenté d’insister après s’être disputés le dernier sprint bonifications, mais c’est bien un sprint massif qui s’est annoncé dans les rues d’Ormoz. « Compte tenu des chutes de Marc et Paul, nous avons tout de même fait du très bon travail dans le final, assurait William. On a adapté la stratégie et tout se présentait plutôt bien jusqu’à environ un kilomètre de l’arrivée. Ensuite, un lanceur d’Uno-X s’est relevé, a traversé le peloton, et Paul a perdu des places. Cela fait malheureusement partie du sprint mais on a quand même obtenu un top-10 à l’arrivée ». Dans l’incapacité de se dégager dans les 400 derniers mètres, Paul Penhoët a donc sprinté en retrait et pris la dixième place du jour. Il attend forcément mieux dès demain, si la réussite est plus en sa faveur. « Même si c’est un peu plus difficile, avec une longue montée à mi-course, on s’attend à ce que ce soit contrôlé pour un autre sprint, mais on doit être prêt à tout, concluait William. Un docteur examinera Marc pour voir s’il peut repartir demain. Pour Paul, ça semble aller. Il a simplement quelques égratignures ».

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