Entre Ménigoute et Fontaine-le-Comte, les coureurs du Tour Poitou-Charentes en Nouvelle Aquitaine s’attaquaient ce jeudi à l’étape la plus cruciale de la semaine. Face à la montre, individuellement, ils devaient ainsi parcourir 29,2 kilomètres. « Une telle distance n’est pas anodine pour un chrono, expliquait Frédéric Guesdon. Il y avait quelques petits virages, mais le parcours était essentiellement fait de lignes droites. C’était un beau chrono, pour spécialistes. Le vent s’est un petit peu levé au fil des heures et il était favorable pour les coureurs ». La journée a débuté sur les coups de 13h30, et Matt Walls a été le premier coureur de l’Équipe cycliste Groupama-FDJ à s’élancer à 14h47, imité quatre minutes plus tard par son jeune compère Eddy Le Huitouze. Le rouleur breton s’est d’ailleurs joliment illustré puisqu’il a signé le deuxième temps provisoire à l’arrivée en 32’21. Une position qu’il a conservée pendant près d’une heure, avant que la dernière salve de concurrents ne démarre. Après un gros départ, Thibaud Gruel a lui signé un solide temps en 32’37.

Puis, les coureurs déjà placés au général ont entamé leur effort, et trusté les premières positions. Enzo Paleni, parti à 16h41, a quant à lui réalisé des temps honorables lors des deux points intermédiaires (15e et 14e, ndlr) avant de s’octroyer la onzième place du jour en 32’31. Søren Wærenskjold a écrasé le contre-la-montre et s’est hissé en tête du général, alors que le jeune homme de la Groupama-FDJ a conservé sa place dans le top-10 (7e), dans lequel Eddy Le Huitouze a fait son apparition (9e). « Ils ont fait le chrono qu’ils devaient faire et ils ont donné le maximum, assurait Frédéric. Il n’y a pas de regret. On voulait être dans le top-10, et ils y sont. On espérait peut-être un petit peu mieux au niveau du classement, mais quand on voit que les coureurs se sont donnés à 100%, on se dit qu’ils sont à leur place. Certains coureurs qu’on pensait battre nous ont battus, et inversement. Au bout du compte, on est dans les clous. Si on termine septième et neuvième demain soir, et qu’on gagne avec Paul, ce sera très bien ». Car une étape demeure au programme, et le jeune sprinteur du groupe espère bien enfin tirer son épingle du jeu.

Sur le circuit de Poitiers, une bosse de 600 mètres à 7% sera à franchir à quatre reprises dans les cinquante derniers kilomètres. « C’est découvert en haut, il faudra donc voir comment sera le vent, confiait Frédéric. Ça peut étirer le peloton et éliminer quelques sprinteurs, mais ces dernières années, on a cependant toujours vu un bon paquet arriver au sprint ».

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