Le Suisse Sylvain Dillier (BMC) s’est imposé dans la sixième étape du Tour d’Italie rendue très stressante par le vent. Sur la route de son hôtel, Martial Gayant ne cachait pas sa joie de compter cette étape derrière lui et sans qu’elle ait coûté du temps à son leader Thibaut Pinot toujours classé à dix secondes du maillot rose.

 

« On a eu une nuit difficile à cause de la tempête, dit le directeur sportif de l’équipe FDJ, et il y avait un peu d’angoisse ce matin en voyant le vent. Tout le monde se demandait comment allait se passer cette étape en bord de mer…

En fin de compte, le vent, souvent favorable pouvait être changeant, il baissait puis  pouvait être violent aux embouchures mais on avait le dispositif pour protéger Thibaut. Enfin, il soufflait moins fort dans le final et malgré un parcours tortueux, tout s’est bien passé. Dans la dernière descente avalée rapidement par le Team Sky, Thibaut et ses équipiers sont restés placés. Dans la rampe d’arrivée favorable aux puncheurs, Thibaut est resté au contact. »

« Je peux dire qu’on n’était pas les seuls à se poser des questions, à scruter le ciel. » M. Gayant

« Franchement, je suis content que cette étape soit passée. Le vent, quand même, faisait peur. Je peux dire qu’on n’était pas les seuls à se poser des questions, à scruter le ciel. Les équipiers ont assumé et Thibaut est resté à leur écoute sans sourciller. Cette étape lui a sans doute coûté un peu, sans doute en raison du stress du matin mais il a parfaitement assumé son rôle. »

« Sinon, l’échappée de cinq coureurs a pris huit minutes d’avance et avec les rouleurs qui étaient devant, c’était beaucoup. Peu d’équipes ont fait l’effort et nous, avec Fred Guesdon, on s’est vite rendu compte que ça irait loin. La situation nous arrangeait, avec cinq coureurs hors de portée, le peloton a été moins nerveux dans le final, la course moins tendue. »

« Demain… en Italie, le mot tranquille, je n’y crois pas trop »

« Je peux dire que William Bonnet va bien mieux, quel boulot il a accompli aujourd’hui ! Jérémy Roy a passé une bien meilleure nuit et aujourd’hui il ressentait moins les brûlures et courbatures. »  

 

« Demain, c’est encore une étape longue et sans doute favorable aux sprinteurs mais en Italie, le mot tranquille, je n’y crois pas trop. Notre but est de rester auprès des équipes Bahrain-Merida et Movistar. Quand on fait le ravito on est à côté d’elles aussi. On a toujours un œil sur eux ! »

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