Les équipes des sprinteurs avaient bien retenu la leçon de la veille. Après la victoire en solitaire de Van der Hoorn (Roompot) échappé toute la journée, il n’y a pas eu de bon de sortie et la victoire à Ardooie est revenue à un homme qui va vite, le Belge Jasper Stuyven (Trek-Segafredo). Même s’il n’y a pas eu sprint !
Daniel Hoelgaard gêné mais satisfait.
« Toute la journée, explique Martial Gayant, il y a eu beaucoup de tentatives d’échappées mais elles ont toutes été reprises. C’était une course de cadets avec des attaques, des retours, des contres. Il y a eu de l’intensité. Nous arrivions à Ardooie qui offre toujours un sprint tumultueux. Au panneau des trois kilomètres, l’équipe Trek-Segafredo a pris la tête avant de provoquer une cassure dans une chicane gauche-droite, sous la flamme rouge, mise à profit par Stuyven pour l’emporter avec trois longueurs sur Ewan (Mitchelton-Scott). Daniel Hoelgaard a fini à la neuvième place et il regrettait d’avoir été gêné par un coureur se relevant. Il pense qu’il aurait fait top 5. En attendant, c’est un top 10 et c’est le premier pour lui en World Tour depuis le Grand Prix de Plouay en 2017. »
Des équipiers au niveau malgré la jeunesse.
« Les gars ont fait le maximum pour l’aider. Au panneau des trois kilomètres, quand les sprinteurs se placent, ici c’est du lourd, et nous n’avons pas engagé l’équipe pour emmener Arnaud Démare mais les petits jeunes apprennent leur métier. Notamment Valentin Madouas et Romain Seigle qui se battent bien. Daniel était satisfait du travail de ses équipiers dans l’approche des trois kilomètres. A 1,5 kilomètre de la ligne d’arrivée, il était bien placé, dans le top 20. »
Vendredi, l’arrivée de la cinquième étape sera jugée à Lanaken, au nord-est de la Belgique. Il y aura quelques côtes mais ce sera encore une arrivée pour sprinteurs. Les cinq derniers kilomètres sont plats et ça monte légèrement à l’arrivée. Marc Sarreau y avait signé un top 10 (8e) l’an dernier.
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