A 56,167 km/h de moyenne, l’équipe Groupama-FDJ a signé le huitième temps du contre la montre par équipes servant de cadre à la deuxième étape du Tour de France et en dépit des chutes dont ont été victimes Matthieu Ladagnous et David Gaudu. Contrat rempli pour Thibaut Pinot, ravi de pointer à 12 secondes seulement de la Team Ineos de Geraint Thomas et Bernal.

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« Nous avons fait une bonne course, assure le leader de Groupama-FDJ. Nous savons que nous disposons d’une des meilleures équipes et on le démontre aujourd’hui. Notre objectif était d’être au niveau, on l’est et ça récompense tout notre travail. Pour nous, le Tour part bien. Maintenant, j’ai hâte d’être chez moi. »

Le col des Chevrères et La Planche des Belles Filles sont en ligne de mire pour Thibaut, décidément serein, détendu et souriant.

« Stefan Küng a été notre leader. Il apporte son expérience, son calme, ses certitudes » P. Mauduit

« On est satisfait, confirme Philippe Mauduit. Toutes les équipes se tiennent en peu de secondes mais c’était tellement rapide et tellement roulant qu’il était difficile de faire des différences sinon par la Jumbo-Visma. Cela aurait été plus marqué s’il y avait eu plus de difficultés et si cela avait été plus technique. Aujourd’hui, Stefan Küng a été notre leader. Il apporte son expérience, son calme, ses certitudes, c’est rassurant pour tout le groupe. Nous avons juste à déplorer deux chutes. Celle de Matthieu Ladagnous qui venait de s’écarter et qui a fait un tout droit dans une épingle à cheveux à 2,5 kilomètres de l’arrivée. Puis dans le dernier virage, David Gaudu s’est râpé la main mais il n’y a rien de méchant. A 400 mètres de la ligne, les gars sont entrés très vite dans ce virage et il a décroché de la roue arrière. »

Pour toutes les équipes du Tour de France, cette étape chronométrée toujours très exigeante est une bonne chose de faite. Demain, les coureurs vont entrer en France au cours d’une longue étape jugée à Epernay.

«Ce sera compliqué pour tout le monde, assure le directeur sportif de Groupama-FDJ. Ça ressemble à un final de classique ou de certaines étapes de Tirreno-Adriatico. On sera sur une grande route large avant d’entrer dans un village où il faudra jouer des coudes et d’entamer une rampe de 15 à 18% pendant un kilomètre. Au final cinq épisodes de ce style vont se succéder. Ça risque de frotter mais il est possible aussi que beaucoup de coureurs s’écartent… »

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