L’arrivée de la première étape du Tour de Romandie était jugée au sommet de la côte de Champéry mais elle n’était vraiment pas assez dure puisque 60 coureurs en ont fini ensemble et au sprint. David Gaudu, auteur d’une attaque sous la flamme rouge, a pris la douzième place d’une étape gagnée par Albasini (Orica-Scott).
Il faisait un temps de chien aujourd’hui encore en Romandie et si le parcours n’était pas aussi difficile que le laissait supposer le carte, la pluie et le froid ont attaqué les organismes. Aujourd’hui l’équipe FDJ a bien travaillé autour de ses deux leaders et si dans cette posture Sébastien Reichenbach a déjà ses repères, David Gaudu est encore en phase d’apprentissage.
« Il apprend son métier » Y.Madiot
« Le petit Gaudu est devant et tente des choses, dit Yvon Madiot, mais il apprend son métier. Aujourd’hui il apprenait à être protégé, à suivre ses équipiers. Dans la première montée, Lorrenzo Manzin et Johan Le Bon se sont occupés de lui. Puis Kevin Reza et Arnaud Courteille ont pris le relais dans la montée finale tandis que Odd Eiking s’est tenu à ses côtés dans la première partie de la montée. C’est une évidence, cette dernière ascension n’était pas assez raide pour lui mais il a montré le bout de son nez dans le final. Un peu plus tôt, Seb Reichenbach avait pris place dans un groupe de six coureurs. Il fait un bon retour en course mais il le disait, ce n’était pas assez dur en pourcentages pour faire une différence. Je suis également très content de Kevin qui est capitaine de route ici. Il parle à l‘oreillette, il est le moteur de l’équipe. »
Cette étape a été longtemps animée par quatre coureurs, Mamykin (Katusha), Armée (Lotto-Soudal), Minnaard (Wanty-Groupe Gobert) et Debesay (Dimension Data) qui ont compté 8’18’’ d’avance à 70 kilomètres de l’arrivée mais il ont été repris dans la montée vers Champéry.
Les attaques ont été nombreuses, portées notamment par les équipes LottoNL-Jumbo et Orica-Scott et cette dernière a été récompensée par la victoire de son puncheur.
Demain, sous la pluie, le final de la deuxième est vallonné mais Yvon en fait le pari, il y a neuf chances sur dix de voir un sprint.
Par Gilles Le Roc’h
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