Ce vendredi, le peloton du Tour de France a rallié Bordeaux au terme d’une septième étape promise aux sprinteurs. Jasper Philipsen en a d’ailleurs profité pour réaliser le triplé, alors que toute l’Équipe cycliste Groupama-FDJ est arrivée saine et sauve sur les bords de la Garonne. David Gaudu et Thibaut Pinot ont notamment terminé dans le peloton principal et conservé leurs positions au général. Le final pourrait être plus coriace samedi à Limoges.
Ils étaient d’abord quatre, puis trois, puis deux, et finalement, il n’en est resté qu’un. Au départ de Mont-de-Marsan, dans la septième étape du Tour de France, plusieurs hommes se sont flanqués d’une petite accélération pour prendre l’avantage sur le peloton, mais au bout du compte, seul Simon Guglielmi a décidé de pérenniser son entreprise. Le coureur français, passé par l’Équipe cycliste Groupama-FDJ, s’est donc retrouvé seul en tête pendant près de cent kilomètres en direction de Bordeaux. Dans un premier temps apathique, le peloton a tranquillement maîtrisé l’homme de tête, qui a finalement reçu le soutien de Pierre Latour et Nans Peters dans le dernier tiers du parcours. L’avantage du trio n’a guère dépassé la minute, et les deux coureurs les plus frais ont finalement continué l’aventure jusqu’aux dix derniers kilomètres. À quatre bornes du terme, le peloton a enfin opéré la jonction, après une dernière heure de course stressante mais juste avant le grand emballage tant attendu. Malgré une tension palpable, aucune chute n’a été observée et Jasper Philipsen a alors ravi la victoire devant Mark Cavendish à la suite d’une journée relativement limpide.
« L’équipe tourne bien », Olivier Le Gac
L’ensemble des coureurs de la Groupama-FDJ a pour sa part achevé l’étape au sein du peloton principal, sans concéder de temps, permettant notamment à David Gaudu de garder sa septième place au général. « On a essayé de boire au maximum, de manger, de tourner les jambes et de profiter un peu des moments de calme dans les cent premiers kilomètres, expliquait Olivier Le Gac. Quand il n’y a pas vraiment d’échappée ou que ça ne roule pas vraiment, on sait que ça va être très tendu dans le final. Il faut savoir se remettre dedans à l’approche du final et rester concentré. Il ne faut pas trop se relâcher. Ensuite, il faut aller au charbon, placer David, et éviter les accrochages pour ne pas se faire avoir un peu bêtement ». « L’étape s’est disputée sous une très forte chaleur, et il fallait donc être très attentif à cette donnée aujourd’hui, ajoutait Philippe Mauduit. Le parcours était également très tortueux sur ce final. Il y avait malgré tout des pièges à éviter dans cette journée. Pour nous, le but était évidemment de franchir cette étape sans encombre, et c’est ce qu’on a réussi à faire. C’est donc une bonne journée de ce point de vue ».
Samedi, pour démarrer un week-end qui se terminera au sommet du Puy-de-Dôme, les coureurs devront parcourir 200 kilomètres vers Limoges, où le vainqueur sera jugé au terme d’un final musclé et d’une journée encore bouillante. « Il faut penser à bien boire, s’hydrater et rester au frais au maximum lors des premiers jours de chaleur, pour ne pas le payer plus tard, rappelait Olivier en conclusion. Pour le moment, je suis content des jambes personnellement. L’équipe tourne bien aussi, le groupe vit bien et tout se passe bien. On va tout faire pour que ça continue dans les deux semaines à venir ».
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