Pas de victoire pour Groupama-FDJ dans ce week-end alliant la Brussels Classic et le Grand Prix de Fourmies qui lui tient à cœur. Dans l’incapacité de s’exprimer à Bruxelles, Arnaud Démare, parfaitement soutenu par ses équipiers, a pris la deuxième place du Grand Prix de Fourmies, devancé par le seul Ackermann (Bora-Hansgrohe) qui enchaine les succès.
« Au contraire de ce qui s’est passé à Bruxelles, estime Frédéric Guesdon, il n’y a aucun regret à avoir. L’équipe a fait une course parfaite et Arnaud a pu s’exprimer, il a sprinté pour gagner mais est tombé simplement sur plus fort que lui ! »
Dans un premier temps il a fallu rouler derrière une échappée de six coureurs qui s’est délitée progressivement et que le Kazakh Gruzdev (Astana) n’a pas été en mesure de prolonger.
« Grâce au travail de l’équipe, c’est avec aisance que le train d’Arnaud s’est mis en place. » F.Guesdon
« La formation Bora-Hansgrohe a collaboré avec nous immédiatement, poursuit le directeur sportif de Groupama-FDJ. Ignatas Konovalovas et Benoît Vaugrenard ont contribué à ce qu’il n’y ait jamais le feu. D’autres équipes, plus tard, sont venues nous aider. Pour sa part David Gaudu avait pour consigne d’accompagner les attaquants sur le circuit. Il l’a fait quand Cosnefroy (ag2r-La Mondiale) est sorti du peloton en compagnie de Journiaux (Direct Energie). A trois c’était injouable mais il a remis une petite attaque dans le dernier tour, c’était le meilleur moyen pour aider ses équipiers à l’arrière, ils n’avaient pas à travailler. Juste à soigner le placement. On ne voulait pas d’une course arrêtée dans un final un peu dangereux et c’est avec aisance que le train d’Arnaud s’est mis en place. Peut-être qu’il a produit son effort d’un peu loin mais il aime ça et il n’a pas de regrets ! »
La suite pour Arnaud et ses lanceurs est un peu lointaine puisqu’il reprendront la compétition dans trois semaines à l’occasion du Tour de l’Eurométropole.
« La condition physique de chacun dépendra de la météo, prévient Frédéric, mais Arnaud et ses équipiers ont mentalement envie de faire la fin de saison. C’est dur quand t’es fatigué, ça te lâche dans la tête et le reste suit mais là, tout le monde semble content de faire du vélo. Et généralement la météo du mois de septembre n’est pas catastrophique, il est facile de s’entretenir. »
Par Gilles Le Roc’h
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