Mine de rien, et en prévision d’un stage en Espagne la semaine prochaine, les coureurs et le personnel de l’équipe FDJ sont entrés dans le vif du sujet. Entre la déco des véhicules, la préparation des vélos et des nouvelles tenues, Moussy le Vieux ne dort pas.
De leur côté, les coureurs s’entraînent et achèvent leur retraite hivernale. Jérémy Roy n’est pas mécontent d’envisager le soleil de Calpe après avoir été confronté tous ces jours derniers à un ciel bien gris, à du crachin et à une température basse (2°). Toujours disponible, il fait le point sur cet entre-deux-saisons avant de s’amuser à répondre à un questionnaire chinois.
Jérémy, tu as passé un bon hiver ?
J’ai bien coupé mais c’est passé vite. J’ai fini la saison assez tard, au Chrono des Nations (2e) et au Critérium de Saïtama. Je suis rentré dans le vif du sujet à partir du stage administratif de Moussy-le-Vieux en novembre. Depuis je roule en prévision du stage de décembre et du Tour Down Under que j’ai demandé à faire. Je ne suis pas allé en Australie depuis 2012.
Quel type de travail tu effectues à l’entraînement ?
Je suis encore en mode endurance fondamentale et vélocité.
Tu as une idée de ton programme de courses après le Tour Down Under ?
Non parce que les organisateurs tardent à révéler le profil de leur parcours. Logiquement, je devrai disputer le Tour d’Algarve pour la première fois et si Paris-Nice ne me convient pas, je pourrais bien faire mes débuts dans Tirreno-Adriatico.
Tout ça pour aller jusqu’aux classiques ardennaises ?
En 2014, je devais épauler Arthur Vichot qui a eu des ennuis physiques. Je ne sais pas encore si je vais disputer les trois (Amstel Gold Race, Flèche Wallonne, Liège-Bastogne-Liège) et si je vais enchaîner les courses par étapes. La saison dernière j’avais fait le Tour de Catalogne, celui du Pays-Basque, les Ardennaises et le Tour de Romandie. Heureusement, je n’avais pas fait Paris-Nice…
Combien de jours de course as-tu totalisé en 2014 ?
94 exactement, ce qui n’est pas mon record (98). Courir beaucoup ne me dérange pas, je préfère ça à l’entraînement ! Je commence à bien connaître les routes de ma région et ça manque de relief.
Tu vas de nouveau axer tes efforts sur le contre la montre ?
Je ne désespère pas de grappiller encore quelques secondes avec en ligne de mire le championnat de France.
Questionnaire Chinois
Si tu étais une pièce de ton vélo ?
Le dérailleur. C’est un objet d’optimisation et de performance. Avoir le braquet qui fait la différence à la même cadence de pédalage. C’est aussi l’objet qui peut donner un très grand mal de jambes.
Si tu étais une course cycliste ?
Pas Paris-Roubaix… Même si j’aime bien la regarder à la télévision. J’ai franchi les pavés dans le Tour de France et je confirme, je n’aime pas !
Si tu étais un col ?
Le Tourmalet parce que ce fut un premier lieu de vacances quand j’étais cadet. Parce que dans mon premier Tour, j’y suis passé en deuxième position et puis en 2011 j’ai franchi le sommet le premier, ce qui m’a permis de prendre le maillot à pois le lendemain.
Si tu étais un autre coureur ?
Sylvain Chavanel. J’aurais plein de maillots de champion de France
Si tu étais une destination de vacances ?
La Thaïlande que j’ai très envie de découvrir. J’aime beaucoup les Etats-Unis.
Si tu étais une ville ?
New York. J’en suis tombé amoureux en 2010
Si tu étais un autre sport ?
Le golf. Je suis en train d’essayer d’apprendre à jouer au golf mais je suis lamentable, pas coordonné. Je dois le dire, je suis nul !
Aucun commentaire