Arnaud Démare : « C’est une grosse déception ! ». Une grosse partie des objectifs de l’équipe fdj.fr dans cette semaine du Critérium du Dauphiné se jouait aujourd’hui, dans la seule étape dédiée réellement aux sprinteurs et cela s’est soldé par un couac pour Arnaud Démare (8e) et ses équipiers.
Après la victoire de l’Allemand Niklas Arndt (Giant-Shimano), Arnaud ne s’est pas caché et a fait face à sa déception et celle de ses équipiers. « Quand on gagne, on gagne ensemble, dit-il, quand on perd, on perd ensemble aussi. Rien ne s’est passé comme on avait prévu, c’est tout. »
Derrière les trois échappés du matin, Kadri (Ag2R-La Mondiale), Berhane (Europcar) et Benedetti (NetApp-Endura), le Trèfle a rapidement pris ses responsabilités et à lui seul, Pierrick Fedrigo, est revenu sur eux. Trop tôt, à 30 kilomètres de l’arrivée.
« Oui c’était trop tôt, dit Arnaud Démare et nous, nous étions trop loin. Pourtant, on savait comment était le final, on savait tout… Ici, sans manquer de respect aux coureurs présents, il n’y avait pas les meilleurs sprinteurs mais on a foiré, on est loin, très loin de la performance espérée. »
A 25 kilomètres du but, Voigt (Trek Factory) qui avait perdu son sprinteur Nizzolo pris dans une chute et contraint à l’abandon, a initié une échappée de neuf coureurs et Arthur Vichot a été le premier de l’équipe à réagir. Avant de recevoir le renfort de Yoann Offredo auprès de quatre autres équipes se mobilisant pour revenir.
La situation s’est rétablie à 6,5 kilomètres de l’arrivée et William Bonnet a rameuté les troupes pour se replacer. « On s’est perdus, dit encore Arnaud, on ne s’est pas retrouvés. Le final était sinueux, on le savait… Dans les derniers hectomètres, William et Mika (Delage) m’ont remonté mais c’était étroit et si les deux premiers sont passés, moi je suis resté coincé. Après, j’ai pensé qu’il y aurait une ouverture mais je suis resté là, sans pouvoir me mêler au sprint. C’est une grosse déception ! »
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